Le dimanche 18 Février 2018 - 1er dimanche de carême - 41 adultes, futurs baptisés de 18 à 75 ans du diocèse de Rennes, ont participé à la célébration de l’appel décisif à l’église de Janzé. La veille, une quarantaine d’ados avait vécu cela à Vitré.
Oui, ils étaient là, ce dimanche, visiblement heureux d’avoir été appelés pour rejoindre le peuple des baptisés. « La préparation au baptême a déjà changé ma vie du tout au tout. Le baptême sera pour moi une résurrection » déclare Nolwenn à l’issue de la célébration (Cf. Ouest-France du 19 Février) Mais qu’est-ce que l’appel décisif ?
Ce rite porte le nom d’“appel décisif” parce qu’il se fonde sur une élection ou un choix de Dieu, opéré par l’intermédiaire de l’Évêque du lieu, qui agit au nom du Christ ; on y ajoute souvent et de l‘“inscription du nom” parce que les candidats, inscrivent leur nom au registre des futurs baptisés, en signe d’acquiescement et de fidélité à l’appel reçu. Cette étape est toujours précédée d’un temps de discernement ! Les membres de l’équipe d’accompagnement donnent leur témoignage sur les dispositions et le sérieux de la préparation du catéchumène qui doit signifier sa volonté de recevoir les sacrements. L’appel décisif apparaît comme l’articulation de tout le temps du catéchuménat (= temps de préparation au baptême pour les adultes). Il termine le temps du catéchuménat au sens strict et inaugure le temps de la célébration des sacrements de l’initiation chrétienne. Car, normalement, lors de la veillée pascale, les adultes reçoivent le Baptême, l’Eucharistie et la Confirmation.
Enfin, le rite de l’appel décisif inaugure le temps de la purification et de l’illumination des catéchumènes et coïncide avec le temps du carême. Dans l’église ancienne, à partir de ce jour, les catéchumènes étaient appelés electi (“élus ou appelés”). On les appelait aussi illuminandi parce que le baptême lui-même est nommé “illumination”, car c’est par lui que les nouveaux baptisés reçoivent la lumière de la foi.
Dans notre paroisse, nous étions heureuses d’accompagner Anasthasie, qui nous vient du Congo-Brazzaville. De cette célébration, elle garde, entre autres, ce verset du psaume 24, cité par Mgr d’Ornellas dans son homélie : « Tes chemins, Seigneur, sont amour et vérité pour qui garde ton alliance ». Son prénom signifiant “née une seconde fois” est tout un programme à vivre à l’occasion de son baptême.
Sr Gabrielle Helleux, SCR