De surprise en surprise

Comment ne pas être surpris par certaines manifestations de Foi ? En cette année de la Foi désirée par Benoït XVI, aiguiser son regard pour reconnaître les Signes des temps.

Alors que les églises sont parfois désertées, il se passe des choses étonnantes :

. l’affluence - les jours de “Pardon” - dans certaines régions de France,
. l’assiduité à poursuivre année après année une marche vers Compostelle, seul ou avec des amis,
. la fréquentation régulière sur Internet de sites religieux qui proposent prière et approfondissement de la Foi,
. la mise en route de groupes de réflexion sur la façon de garder vivante une vie chrétienne dans sa paroisse désormais sans prêtre.

Et encore,
. les petits groupes de lecture d’évangile qui persévèrent,
. l’affluence dans les monastères pour un temps de renouvellement de sa vie spirituelle et humaine,
. la demande d’accompagnement personnel pour trouver comment répondre à des appels intérieurs ou autres,
. la pratique de journées de récollection pour des groupes engagés dans les paroisses ou les mouvements.

La liste de telles réalités vécues aujourd’hui pourrait s’allonger…
On se prend à rêver.
Ou bien on se dit que l’Esprit-Saint est à l’œuvre et qu’il n’a pas fini de nous étonner.

"Quand vous voyez un nuage se lever au couchant, aussitôt vous dites que la pluie vient, ainsi arrive-t-il.
Vous comprenez le visage de la terre et du ciel ; et ce temps-ci alors, comment ne le comprenez-vous pas ?"

(Luc 12, 54-56).

« C’est un devoir de l’Église de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’évangile »
dit le Concile Vatican II dans Gaudium et Spes 4.

Sr A. M., SCR, Fougères

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