Alors que les églises sont parfois désertées, il se passe des choses étonnantes :
. l’affluence - les jours de “Pardon” - dans certaines régions de France,
. l’assiduité à poursuivre année après année une marche vers Compostelle, seul ou avec des amis,
. la fréquentation régulière sur Internet de sites religieux qui proposent prière et approfondissement de la Foi,
. la mise en route de groupes de réflexion sur la façon de garder vivante une vie chrétienne dans sa paroisse désormais sans prêtre.
Et encore,
. les petits groupes de lecture d’évangile qui persévèrent,
. l’affluence dans les monastères pour un temps de renouvellement de sa vie spirituelle et humaine,
. la demande d’accompagnement personnel pour trouver comment répondre à des appels intérieurs ou autres,
. la pratique de journées de récollection pour des groupes engagés dans les paroisses ou les mouvements.
La liste de telles réalités vécues aujourd’hui pourrait s’allonger…
On se prend à rêver.
Ou bien on se dit que l’Esprit-Saint est à l’œuvre et qu’il n’a pas fini de nous étonner.
"Quand vous voyez un nuage se lever au couchant, aussitôt vous dites que la pluie vient, ainsi arrive-t-il.
Vous comprenez le visage de la terre et du ciel ; et ce temps-ci alors, comment ne le comprenez-vous pas ?"
(Luc 12, 54-56).
« C’est un devoir de l’Église de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’évangile »
dit le Concile Vatican II dans Gaudium et Spes 4.
Sr A. M., SCR, Fougères