Le repos… éternel !

Pour être « éternel », le repos se doit d’abord d’avoir été expérimenté, sinon que disons-nous ? Dieu ne serait-il pas l’initiateur du repos ? « Le septième jour, Dieu se reposa ».

Pour être « éternel  », le repos se doit d’abord d’avoir été expérimenté, sinon que disons-nous ? Dieu ne serait-il pas l’initiateur du repos ? « Le 7e jour Dieu se reposa  ».

Dans « se reposer » il y a :

poser : poser un paquet détend le corps.

se poser : se poser quelque part indique que j’y reste, je ne fuis pas.

se reposer : se re-poser signifie que je choisis d’entrer dans une durée, j’accepte un rythme nouveau, je ne me fuis pas. Se reposer n’est pas se divertir ; c’est, en effet, mettre une activité à la place d’une autre ; c’est une absence à soi.

Le repos est un retrait bienfaisant, c’est « laisser être  » ce que je ne soupçonne peut-être pas. Je suis plus grand que le paquet que je pose ; l’autre est plus grand que ce que je vois de lui ; Dieu est plus grand que sa création.

« Laisser être », c’est entrer dans un itinéraire qui donne aux choses, aux autres, à Dieu d’être ce qu’ils sont. Comme Dieu lui-même se reposa, se retira de sa création pour lui donner d’advenir. Il regarda et contempla.

C’est le but d’une existence unifiée que « d’entrer dans le repos de Dieu ».

Le psaume 94 dit : « Vont-ils entrer dans mon repos  ? » Comme si c’était son souci !

Marie-Angèle F., SCR, Ajain (23)

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