Noël et les pauvres

Noël 1856. Le Père Chevrier (1826 - 1879), l’ami des pauvres des quartiers les plus défavorisés de Lyon, se sent interpellé par l’Enfant-Dieu de la crèche de son église…

Noël 1856 !
Cette nuit de Noël fut le véritable pivot de la vie d’Antoine Chevrier. Recueilli devant la crèche, dans le silence de l’église Saint-André de Lyon dont il était le desservant, il se sent soudainement saisi ! La pauvreté de l’Envoyé de Dieu le remplit d’une lumière si bouleversante que, pour lui, se confondent la crèche de Bethléem et la pauvreté des enfants pauvres des rues de la « Guille » à Lyon.

Noël, Dieu vient lui parler ! Et de quelle manière étrange, par un enfant sur la paille ! Quelle merveille ! Il vient donc pour les pauvres de la « Guille » dont s’occupe le Père Chevrier. Il les rejoint jusque dans la profondeur de leur misère ! Une décision s’impose en son cœur de prêtre, de messager de la Parole de Dieu : « J’irai au milieu d’eux, je vivrai leur vie et ils verront ce que c’est qu’un prêtre ». Dès lors sa vie fut fixée et libre, de la liberté de l’Évangile !

Noël 2016
Aujourd’hui, nous-mêmes sommes rendus proches « des pauvres parmi les pauvres » quand se pressent à nos portes d’Occidentaux, d’Européens, les migrants de tous âges et de tous pays qui cherchent un lieu pour vivre…


Quelle interpellation allons-nous entendre en contemplant Jésus, le nouveau-né ? Quelle présence ? Quel regard ? Quelle décision ?

Sr A.M., SCR

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