P. Jacques Hamel fait tomber des frontières

L’assassinat du P. Jacques Hamel a « touché » tant et tant de personnes de tous pays, de toutes religions qu’il peut déjà être qualifié de « semence » de vie et de communion, par-delà l’horreur d’un tel acte.

L’Eglise et tant d’autres personnes dans le monde partagent intensément la douleur provoquée par l’assassinat du P. Jacques Hamel le 26 juillet, au nom de Daech. Pour beaucoup c’est aussi un temps de communion, de franchissement de « frontières », de prière. Des barrières sont tombées d’elles-mêmes pour les croyants de toutes religions et les hommes au cœur droit.

Le vendredi 29, beaucoup, en France et dans le monde, ont vécu un temps de recueillement, de prière, de conversion, donnant ainsi un sens à ce qui n’en a pas. Dieu a entendu les prières qui montent vers lui de la part d’hommes, de femmes de toutes confessions qui, refusant d’entrer dans une spirale de violence, veulent contribuer à un monde de paix.

A la Maison-Mère de Rillé à Fougères, c’était une prière silencieuse devant le Christ présent dans l’hostie qui rend présent le sacrifice du Christ sur la croix.

A la paroisse de la ville, c’était une Messe.
A St Brice-en-Coglès, c’était la prière du chemin de croix avec une assemblée nombreuse et priante.

Plus loin de nous, c’étaient les jeunes du monde entier réunis à Cracovie pour les JMJ… Et encore ailleurs, le ciel et la terre étaient unis dans une même imploration, la même offrande du sacrifice du P. Jacques Hamel.

« Un pauvre crie ; Dieu l’écoute et le sauve » (Psaume 33).

Sr A.M., SCR, Fougères

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