Prêtres burkinabés en France

A la Maison-Mère de Rillé, deux prêtres burkinabés sont venus cet été. La rencontre avec une autre culture, une autre façon d’être chrétiens ne laisse pas indemmes…

En septembre, la vie ordinaire reprend son cours. La reprend-elle au point où elle était avant le temps des vacances ? Ce n’est pas sûr. Pour le croire il faudrait penser qu’on oublie vite ce qui a été vécu durant l’été où il est plus facile de prendre le temps… de VIVRE justement. N’aurais-je pas assez savouré les moments où j’ai « reçu », où j’ai « donné » peut-être ? Est-ce que les remerciements exprimés de part et d’autre n’étaient que de façade ?

Quelque chose de nouveau veut naître.

Je pense particulièrement à ce qui peut surgir après les rencontres avec les prêtres étrangers venus assurer un temps de service dans les paroisses, dans les communautés.

A la Maison-Mère de Rillé, deux prêtres burkinabés sont venus : l’Abbé Zacharie et l’Abbé Pierre. Ils ont « donné » leur temps, leur manière de célébrer leur Foi, leur langage imagé, leur joie. Ils repartent chez eux, avec des étonnements, des questions, des idées neuves. La rencontre avec une autre culture, une autre façon d’être chrétiens ne laisse pas indemme. Les deux abbés sont repartis heureux. Ils ont pu parler de leurs projets concernant leur propre lieu d’évangélisation. Ils sont affrontés à un manque de moyens difficile à concevoir pour nous. Il fallait voir le regard heureux de l’abbé Pierre quand il parlait des jeunes qu’il accompagne dans sa paroisse de brousse. Avec eux il va pouvoir « faire de la musique » grâce à quelques flûtes et partitions qui vont lui parvenir ! Peut-être pourra-t-il disposer un jour d’un « harmonium », le "Yamaha" d’aujourd’hui, dont il rêve…

L’évangélisation emprunte souvent le langage de la musique pour les jeunes du Burkina, comme pour les jeunes de France !

Sr A.M, SCR, Fougères

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