1er novembre : Père BALLLUET est accueilli parmi les Elus

Le soir du 1er novembre 2020, Fête de tous les Saints, Père René Balluet était accueilli parmi les élus de Dieu, accompagné par la Vierge Marie qu’il a tant et tant priée…

Main du P. Balluet priant le chapelet

Le soir du 1er novembre 2020, Fête de tous les Saints, Père René Balluet était accueilli parmi les élus de Dieu, accompagné par la Vierge Marie qu’il a tant et tant priée pendant ses 10 années de retraite à la Maison de la GUILMARAIS de Vitré.

Chaque fois que nous le visitions dans sa chambre ou bien qu’il rejoignait la communauté des sœurs pour l’Eucharistie à la chapelle, il avait toujours dans sa main son chapelet… Deux heures avant son voyage vers l’éternité de Dieu et malgré une respiration difficile, ses lèvres témoignaient encore de sa prière ininterrompue à la Vierge : « Sainte Marie, Mère de Dieu et notre Mère, prie pour nous, tes enfants, maintenant et chaque jour de notre vie ».

Pancé (35) : Eglise natale du P. Balluet

Le jour de ses obsèques dans sa paroisse natale de PANCÉ, le soleil était radieux, l’église étonnamment lumineuse… Le ciel et la terre étaient au rendez-vous pour accompagner celui qui - pendant presque 102 ans - avait été le missionnaire infatigable, le serviteur fidèle à l’appel reçu : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai appelés pour que vous alliez et que vous portiez du fruit, un fruit qui demeure » (Jn 15, 1). Paroles d’Evangile qu’il avait choisies pour ce jour du jeudi 5 novembre.

Parmi les 30 personnes réunies (en ce temps de confinement), était présents le Père provincial des Rédemptoristes de Paris, avec un jeune prêtre Burkinabé. Ce dernier était le témoin vivant de ces fruits qui se lèvent aujourd’hui en terre africaine, après le départ des premiers missionnaires qui ont évangélisé le peuple burkinabé.

Oui, tel un solide baobab, “Pangbalbo” (celui qui est fort) a été déraciné certes, mais pour être transplanté dans la terre des cieux, le paradis de tous les vivants.

Le Père Balluet à La Guilmarais, son chapelet toujours à la main !

Sœurs Madeleine L. et Annick B., SCR Communauté La Guilmarais, après des années de mission au Burkina Faso.

Baobab de Salembaoré (Burkina Faso)
Revenir en haut