Avec Marie, de l’enfance à la Croix

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Vos témoignages

  • Marie porte Jésus, blotti tout contre elle, enveloppé du même vêtement ; même expression du visage , yeux clos recueillis dans la même Présence. Marie Reine porte l’enfant Roi assis sur un trône, Leur visage éclairé par un sourire révèle leur joie de communier au même destin.. La verdure et les fleurs nous parlent d’espérance, de joie présentes dans toute vie humaine.

    A l’horizon se dresse la croix blanche qui évoque le mystère de Pâques : passion, mort vaincue par Jésus Ressuscité. Dans quelques jours s’ouvre le carême, Marie, apprends nous à vivre ce temps en intériorité , à ton exemple, pour communier à la joie de Pâques…

  • Paula, Néerlandaise 6 février 2018 23:24

    L’image nous montre Marie, bien droite, les yeux fermés, de même que ceux de son enfant. Elle “rayonne” la paix, l’amour, la joie. Son enfant se sent en sécurité. Devant elle, des fleurs de couleur rouge, symbole contrastant avec la croix blanche qui évoque déjà la mort de Jésus.

    Marie est née et a vécu à Nazareth. C’est là qu’elle a rencontré Joseph. A partir de ce moment, sa vie n’a pas toujours été facile. Pensons à l’Annonce reçue de l’ange Gabriel… Ensuite tous deux – Marie et Joseph - doivent quitter Nazareth pour aller à Bethléem où leur enfant, le Messie attendu, naît dans une étable. Lors de la Présentation de Jésus au temple, Syméon dit à Marie, sa Mère : “Un glaive te transpercera l’âme” ! Et puis, il y a la fuite en Egypte, et cet événement douloureux à Jérusalem lorsque Marie et Joseph ont perdu et enfin retrouvé leur fils après trois jours. Aux Noces de Cana, Jésus appelle Marie pour la 1re fois « femme », comme dans plusieurs passages de l’Evangile ensuite. La dernière fois, quand Jésus fut mis en croix, il lui dit encore “Femme, voici ton fils Jean”… Plus tard, Marie a compris qu’elle n’a pas seulement été la mère de Jésus, mais aussi son “épouse”, c’est-à-dire la nouvelle Eve, avec le nouvel Adam (Jésus), dans un amour parfait. Après coup, on comprend que Jésus a dû avoir ce lien d’amour fondamental avec Marie. Et cela était réciproque. Dans sa vie, Marie n’a pas tout compris, mais grâce à sa FOI, à son AMOUR, à sa FIDELITE, à son ACCEPTATION et sa SOUMISSION, elle a tenu jusqu’au bout.

    UNE FEMME FORTE, QUI LA TROUVERA ?

  • RENE FRENEL 4 février 2018 21:59

    Elle était là au jour de l’annonciation. L’Esprit de Dieu est entré dans sa maison par la porte de son cœur : Marie ouverte à l’imprévu de Dieu. Dieu l’invite à donner chair au corps de Jésus dans son ventre matriciel devenu le premier tabernacle. Elle était là au jour de la visitation, chez sa cousine Elisabeth. Toutes les deux de porter en elles de nouvelles vies. Le mystère de Dieu les a fécondées. « Mon âme exalte le Seigneur… » Elle était là à la crèche ; ayant façonné le corps de Jésus, neuf mois durant, de l’argile de son amour, des mains de sa tendresse, d’un silence intime et de la prière. Marie donne à l’humanité Jésus : Il ouvre le chemin de la nouvelle alliance. Elle était là pour les relevailles, au temple. Elle a bien entendu la parole de Siméon : « Un glaive de douleur transpercera ton corps ». Elle ne savait pas la teneur d’un telle parole. Elle était là à la maison de Nazareth vaquant aux tâches quotidiennes, soucieuse avec Joseph de l’éducation de Jésus. Marie, une épouse et une bonne mère. Elle était là au temple de Jérusalem, avec cette peur au ventre d’avoir perdu Jésus : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? ». Et Jésus de répondre : « Ne saviez-vous pas que je me dois d’être aux affaires de mon Père ». Elle était là aux noces de l’amour, à Cana, discrète mais combien attentive :« Ils n’ont plus de vin ». Et la réponse de Jésus peut sembler cinglante : « Femme mon heure n’est pas encore venue ». Quelle est cette heure dont parle Jésus ? Marie va entrer petit à petit dans l’intelligence de la mission de Jésus : accomplir la volonté de son Père. Elle était là sur le chemin du calvaire avec un cœur bouleversé devant la maltraitance infligée au corps de Jésus : corps qu’elle a porté et mis au monde, corps qu’elle a allaité et bercé, corps qu’elle a consolé et serré dans ses bras de maman. Marie a enfanté Jésus et voilà quelle est enfantée à la douleur de son Fils. Elle était là au pied de la croix dans le silence, d’une présence souffrante et, totalement impuissante devant la cruauté : Marie a comme porté son Fils de l’annonciation jusqu’à la croix. Elle était là au calvaire avec des larmes de sang comme clouée à la croix de son Fils. Les larmes de la souffrance avaient raviné et creusé ses joues comme des sillons. Alors, elle a compris la parole de Siméon. Elle était là au matin de Pâques déroutée par la bonne nouvelle de la résurrection, remplie de joie. Cette bonne nouvelle donne un sens à « l’homme à la recherche se son humanité » ( Marcel Légaut) Elle était là au jour de l’ascension, les yeux levés au ciel, déroutée par l’inattendu mais confiante. Elle était là au cénacle au jour de la Pentecôte avec les apôtres : tous étaient remplis de la plénitude de la force de l’Esprit. Elle est là aujourd’hui, Marie notre Mère. Elle nous ouvre le chemin pour nous enfanter à son Fils et devenir des fils de Dieu. Marie, enfante-nous au monde de Dieu et notre humanité deviendra icône De Dieu. René Frénel Lourdes 2 Février 2018

  • Andrée, Annick, Madeleine 31 janvier 2018 14:56

    Ce qui nous frappe, c’est l’attitude de Marie face à la croix dans un cadre de verdure. Marie est debout , souriante, soutenant l’enfant avec toute la tendresse d’une mère. L’enfant Jésus se sent en sécurité dans ses bras.
    Cette statue nous fait penser à notre Dame de Rillé.

    En arrière plan, se dresse une croix blanche signe de la mort et de la résurrection de Jésus. Dès l’enfance, au jour de la Présentation au temple, le signe de la contradiction est révélé par Syméon.
    Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. Lc 2, 22-32

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