Deux disciples rencontrent Jésus Ressuscité

Contemplation de l’Image du Mois

Deux disciples - désemparés par la mort de Jésus - sont rejoints par le Ressuscité Lui-même sur le chemin d’Emmaüs (cf Evangile selon St Luc 24, 13-35).

Que vous inspire l’icône ci-dessous : « Les Pèlerins d’Emmaüs » ?

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Vos témoignages

  • Monic 23 avril 2016 18:46

    Icône toute lumineuse dans un mouvement de marche plein d’allant, dans une attitude de questionnement, d’écoute de la Parole à travers les Écritures, d’accueil de l’étranger, de disponibilité… Passage du désarroi total à la Lumière, expérience de VIE, de RÉSURRECTION.

    La foi en la PAROLE, en la PRÉSENCE au delà de l’absence dans un compagnonnage avec d’autres…un chemin de disciple.

    Mais ton printemps s’est réveillé
    Dans mes sarments à bout de sève
    Pour que je sois cet étranger
    Brûlant de Pâques…

  • Raymonde 22 avril 2016 14:45

    Les Pèlerins d’Emmaüs , deux disciples dont l’une est une femme…

    Je comprends votre tristesse après tout ce que vous avez vécu pendant ces jours de l’arrestation de votre grand ami, Jésus.

    La rencontre avec l’inconnu vous donne l’occasion d’en parler. Et lui vous encourage à continuer de croire en lui… Puis arrivés à une auberge, vous voulez vous arrêter pour prendre un repas et vous l’invitez à manger avec lui.

    C’est alors qu’il prend le pain, le bénit, le rompt, le partage et disparaît« . Ils l’ont reconnu »à la fraction du pain".}}}

    Ils s’empressent de rejoindre leurs amis.Ils racontent ce qui leur est arrivé à eux aussi.

    Oui, Jésus, tu es ressuscité et bien vivant. Aujourd’hui, je peux en témoigner, moi aussi.

  • Andrée, Annick, Madeleine 10 avril 2016 16:30

    Deux scènes sont représentées sur cette icône : la marche vers Emmaüs et le repas Deux scènes riches en mouvement, en couleurs, riches de partage.

    A gauche, l’attention portée à la parole de la femme est remarquable. La marche est décidée et le mouvement des mains souligne la profondeur de l’échange. "Notre cœur n’était-il pas tout brûlant quand il nous parlait en chemin" Lc 24, 32 A droite, les deux disciples sont assis, mains ouvertes, regard tendu vers Jésus qui rompt le pain. " Leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent " Lc 24, 31

    Merci, Seigneur, pour cette table ouverte où chacun peut puiser la force pour sa vie. Merci, Seigneur, pour la parole offerte chaque jour, pour le témoignage des apôtres et pour le désir que tu mets au cœur de tant d’hommes, de femmes et d’enfants dans la démarche vers un sacrement.

  • FRENEL 9 avril 2016 16:00

    Ils n’ont pas ouverts leur boite mail ; Et pour cause ils n’avaient pas internet. Nos deux pèlerins marchent vers le village d’Emmaüs : - pèlerins déçus et déroutés - pèlerins enveloppés du linceul du désespoir - pèlerins confrontés à la froideur de la pierre - pèlerins restés au tombeau scellé - pèlerins troublés par les évènements de la semaine passée - pèlerins étrangers à la bonne nouvelle du matin de Pâques La froideur de la pierre fait de leur marche vers Emmaüs une marche glaciale. Voilà que, sur le chemin, un homme les rejoint, un inconnu engage la conversation et à travers deux gestes celui de la parole et du pain une reconnaissance, celle de Jésus ressuscité se fait. Leurs yeux s’ouvrent parce qu’ils ont accepté : - de marcher sur le chemin de la souffrance - de faire l’expérience du manque, de l’absence, de la pauvreté - d’être ouverts et de se tenir dans une situation d’accueil - de se laisser interpeller par une parole - de s’ouvrir à plus qu’eux-mêmes - d’accueillir celui qui semblait être un étranger - de donner du sens à la fraction du pain Sur le chemin de nos vies, le ressuscité est présence mais, il nous faut accepter d’être rejoints par Lui. Sur le chemin de nos vies sa parole nous accompagne, il nous faut le temps du silence pour que sa parole résonne en notre cœur. Sur le chemin de nos vies, Jésus se donne comme nourriture, à nous de laisser creuser en nos vies cette faim du ressuscité. Aujourd’hui, il nous est possible d’être pèlerins d’Emmaüs à travers les deux mêmes signes : la parole et le pain. Pain eucharistique sur nos routes humaines. Pain de la force dans nos marches difficiles faites de méandres. Pain eucharistique, pain de la présence réelle mystérieuse . Et si l’expérience des deux disciples était le chemin de nos eucharisties : - nous rejoignons nos frères dans un esprit d’accueil de nos diversités - nous nous laissons rejoindre par nos frères dans un esprit fraternel - nous recevons et accueillons une parole - nous nous laissons interpeller par cette parole « bonne nouvelle » - nous partageons le pain, nourriture sur nos routes humaines - nous continuons notre route en essayant d’être témoins de Celui qui nous fait vivre, au quotidien de ce qui fait l’épaisseur de notre vie. La vraie boite mail à ouvrir n’est rien d’autre que notre cœur et notre intelligence pour entrer Dans le mystère de l’amour de Dieu donnant du sens à notre humanité.

    René FRENEL

  • Paula, Néerlandaise 6 avril 2016 16:45

    Deux belles représentations : à gauche Cléophas et sa femme (?), avec Jésus le Ressuscité au milieu. A droite : les deux disciples avec Jésus à la table. Des magnifiques couleurs chaudes qui font penser au printemps, à la nouvelle Vie.

    Cet Evangile est une histoire symbolique. St. Luc décrit d ‘une manière magistrale le chemin des deux disciples vers Emmaüs, environ 11 km. de Jérusalem. Les deux s’entretiennent de tout ce qui s’est passé et cela les a bien découragés et déprimés. Un étranger (Jésus, le Ressuscité) les accompagne. Ils ne le reconnaissent pas, parce que leurs yeux sont encore “voilés”. Jésus : ”Pourqoui “êtes-vous si tristes ?” Et Cléophas : ”N’êtes-vous pas au courant de ce qui s’est passé à Jérusalem ?”.
    Alors, ils parlent de la vie de Jésus qui était un puissant Prophète en œuvres et en paroles. Mais à cause de son arrestation et de son exécution ils n’ont plus d ‘espoir. Et Jésus : “ N’avez-vous pas lu les Ecritures et les Prophètes ?" En l’écoutant, ça devient déjà plus clair pour eux. Arrivé à Emmaüs, Jésus fait semblant de continuer le chemin. Mais ils l’invitent à rester avec eux. La nuit tombe : leur foi est encore trop faible. Assis à la table, Jésus prend le pain, dit la bénédiction, le rompt et le leur donne. Ils reconnaissent ce geste et leurs yeux s’ouvrent. Ainsi que leur cœur qui devient brûlant.
    Et Jésus ? Il disparait : signe que son corps glorifié, invisible, n’est plus lié au temps et au lieu. Les deux retournent pleins de joie et de foi à Jérusalem, pour les partager avec les autres disciples.

    La “pointe”de ce récit :
    Le Christ est réellement ressuscité. Il vit toujours parmi nous, dans chaque être. Demandons au Ressuscité de rouler la pierre de nos tombeaux, de sorte que nous pourrons être ses témoins, pleins de compréhension de sa Parole et avec un cœur brûlant et miséricordieux.

    Oui, nous aussi, nous pouvons être le Corps du Christ au milieu de notre société.

  • Ann 6 avril 2016 10:23

    Cette icône me met dans une joie indicible… Mon regard est d’emblée attiré par la présence de cette femme-disciple en compagnie de Jésus et de Cléophas… Premier temps : c’est la femme disciple qui parle. Son visage, ses mains sont tout en expression. Jésus et Cléophas la regardent, attentifs, écoutants.Les pas de chacun sont vifs et alertes. Second temps : Ils sont tous les trois à table. Jésus fait le geste du partage du pain. Les mains de la disciple-femme sont ouvertes et offrantes. Son regard est fixé sur Jésus. De tout son être entièrement habité, elle est disponible à l’ événement…. Est-ce moi aujourd’hui sur mon chemin d’Emmaüs, chemin de foi au Christ ressuscité au quotidien de la marche et des rencontres… ? « Ils le reconnurent à la fraction du pain. » Lc 24,35

  • Soaz 4 avril 2016 15:41

    C’est toujours une grande joie de prier en méditant l’apparition de Jésus Ressuscité aux deux disciples en marche sur la route de Jérusalem à Emmaüs. Ils passent de la tristesse à la joie, simplement à cause de leur conversation avec l’inconnu qui les a rejoint. « Nous avions le cœur tout brûlant » disent-ils en racontant un peu plus tard la « rencontre’ » à leurs amis restés à Jérusalem.

    Comment cet inconnu a-t-il pu ainsi retourner leur cœur tellement blessés, anéantis par la souffrance et la mort de celui en qui ils avaient mis toute leur espérance ? Bien sûr il ne portait pas l’auréole comme sur le dessin. Simplement, il parlait de différents passages de la Parole de Dieu transmise par ceux qui ont écrit cette partie de la Bible qu’on appelle aujourd’hui, l’Ancien Testament. Il faisait se souvenir, il expliquait avec ses mots à lui. La lumière se faisait en eux. A leur tour, ils « revivaient » !

    Une question pourtant par rapport à ce dessin ? J’y vois, deux hommes et une femme : Jésus et Cléophas. Mais cette femme ?

    Ce peut être moi…

  • Geneviève 4 avril 2016 15:22

    Belle image ensoleillée, aux mille couleurs, qui entraîne à la joie, fait penser à la fête..
    Si la semaine passée, nous vivions la tristesse, la douleur devant ce même Jésus torturé, cloué à la Croix, aujourd’hui et chaque jour désormais, c’est à la joie, à l’amour que nous sommes invités.
    Nous sommes encouragés à nous mettre sur le même chemin, à la suite de Jésus Ressuscité,
    à demeurer chaque instant dans la sérénité,
    la joie de vivre avec ce même Jésus « ressuscité », bien vivant au milieu de nous.

    Le Seigneur est Ressuscité, alléluia !
    Comme le printemps, le Christ est revenu.

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