En route vers Bethléem…

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Vos témoignages

  • 28 décembre 2010 10:43

    " Il faut faire vite… Trouverons-nous un abri pour l’enfant que nous attendons ? La nuit descend. A quelle porte frapper ?

    - Et toi, Marie, comment te sens-tu ?

    - La route est longue, j’ai hâte d’arriver et de mettre au monde cet enfant si attendu."

    Marie et Joseph, vous qui avez connu la joie, mais aussi l’angoisse d’une naissance dans des conditions difficiles, nous vous confions les femmes qui vivent aujourd’hui l’exil et les migrations.

    Que nos cœurs s’ouvrent à l’accueil fraternel de l’autre depuis que « Le Verbe s’est fait frère ».

  • H H 20 décembre 2010 09:25

    L’image me fait penser à la nuit, l’heure sombre… naissance difficile pour Marie et Joseph, qui ne trouvent pas de place dans la salle commune.

    C’est le symbole de notre monde d’aujourd’hui. Les sans-abri, les pauvres… frappent parfois à notre porte.

    « Peuples qui marchez dans la longue nuit, le jour va bientôt se lever »…

    Ce nouveau-né, c’est Dieu. Il est la Lumière du Monde qui vient éclairer nos ténèbres.

    Dieu Emmanuel, tu es avec nous.
    Avec nous d’une présence qui ne cesse de venir.

  • Paula 18 décembre 2010 23:21

    Marie et Joseph en route vers Bethléem, une petite ville qui se trouve environ 10 km. de Jérusalem. Une ville aussi avec une longue histoire…

    Marie et Joseph était obligés d’aller vers le pays d’origine de Joseph, après l’ordre de l’empereur Auguste.
    La région était sablonneuse et aride et cela ne favorisait pas la marche.

    J’imagine que, pendant cette marche, il y avait entre eux des moments de partage, de réflexion, de silence : soucis, désir du repos, peur de l’ inconnu, prière.
    Leur échange était plein de tendresse et d’amour, il était écoute du plus profond de soi, il disait l’abandon et la confiance.

    Arrivés à Bethléem, très épuisés, ils erraient dans les rues pour trouver un abri. Ils s’étaient trompés par rapport à l’hospitalité habituelle de Bethléem…, et ils furent obligés de passer la nuit dans une étable, où naquit leur enfant, le Messie.

    Malheureusement, l’histoire du « déplacement », pour de tristes et incroyables raisons, se répète continuellement dans le monde entier !

    La bonne nouvelle : En Jésus le Messie, Dieu est venu vers nous. Il veut naître en nous. Il se fait homme dans tous les êtres qui font du bien, qui aiment d’une manière désintéressée.

    Dieu est venu, Il vient, Il viendra, chaque jour, à chaque heure.

  • Dominique 18 décembre 2010 23:01

    Joseph et Marie auraient pu espérer autre chose que ce voyage difficile pour la naissance proche du bébé que Marie porte en elle ! A Nazareth, tout était prêt pour le recevoir… On imagine le petit berceau réalisé avec cœur par Joseph, la layette toute propre et douce préparée par Marie…

    Au lieu de tout cela, il faut partir ! Le chemin est rude, la nuit est éprouvante. Joseph courbe le dos de fatigue et de courage. Leur foi est mise à dure épreuve. Heureusement l’âne, docile et guilleret, fait tout ce qu’il peut ! Marie se laisse porter, incapable de plus…

    Ce qui me frappe, c’est que chacun semble être vraiment à sa juste place (la place du « juste ») : dociles à l’événement si déroutant, confiants en la présence de leur Dieu à leurs côtés.

    La lumière qui éclaire leur chemin dit quelque chose de l’espérance qui habite leur cœur malgré la nuit, la nuit de la foi…

  • Aurélie 18 décembre 2010 22:39

    Ce qui me frappe, c’est le contraste saisissant entre les ténèbres (chemin noir, personnages noirs) et la lumière qui envahit tout le reste. Scène de gens dans la détresse qui vont vers une lumière, qui cherchent une lumière.

    Immédiatement, j’ai pensé aux sans-papiers, réfugiés politiques, qui viennent d’être hébergés à St Augustin puis à St Marc. C’est une question qui suscite beaucoup de discussions dans notre Eglise. Les gens rejetés = exactement l’Evangile de la Nativité : « pas de place pour eux !… ».

    Juste au moment de Noël.

  • Germaine 18 décembre 2010 22:29

    Il fait nuit sur le chemin de Marie et Joseph. Ils sont sans bagages, hormis la confiance !

    Joseph porte tout le poids…
    Ce qui fait leur force à tous les deux, c’est l’amour. C’est cela qui fait que c’est possible…

    Tout n’est pas sombre parce qu’ils sont là où ils doivent être.

  • B. R. 17 décembre 2010 17:14

    Deux, trois personnes avancent sur le chemin.

    Un âne est là aussi, petite bête têtue dit-on mais sympathique !

    • Sais-tu que tu portes un TRESOR ?
    • Sais-tu que tu portes le MESSIE attendu ?

    On va te retrouver dans quelques jours, à l’étable de Bethléem, où ton souffle réchauffera le NOUVEAU-NE !

    Un autre jour, plus tard, tu porteras Jésus triomphant à l’entrée de Jérusalem. Tu seras son TRONE !

    Trois circonstances de la vie où, à ta manière, tu as rempli l’office du bon Samaritain, où tu as su t’adapter à l’événement. Que de leçons tu nous donnes… sans rien dire !

  • Michèle 11 décembre 2010 21:03

    Lumière et ténèbres sur la route de Bethléem : la marche toujours avec ces deux contrastes ! Dieu nous accompagne sur nos chemins de Vie et nous tire vers la Vraie Lumière… Il propose cette Lumière à tous les hommes et femmes de notre temps. Guettons ces signes - qui nous sont donnés le long de nos routes - par notre disponibilité, notre bonjour, notre sourire.

    "La Lumière est venue sur la terre
    Quelqu’un frappe aux volets de ton cœur"

    Avec Marie et Joseph, rendons-nous à Bethléem pour accueillir « Dieu avec nous ».

  • Soaz 8 décembre 2010 16:23

    En ces temps d’Avent et de Noël, l’image me fait penser immédiatement à Marie et Joseph en route vers Bethéem où l’autorité lui enjoint de se rendre pour tenir des comptes au sujet de sa population.

    Mais plus encore, elle me fait penser à ce qui est vécu aujourd’hui par tant d’hommes et de femmes jetés sur les routes pour de sombres raisons : manque du nécessaire pour vivre humainement, manque de sécurité physique, morale, religieuse, peur de la mort tout simplement, pour soi et pour les siens. Qui dira l’angoisse de ces personnes "déplacées, comme on dit pudiquement ?

    L’image est là dans sa nudité, son dépouillement, son courage aussi. L’une des personnes assume la conduite, la direction à suivre sans qu’aucun signe ne lui garantisse de parvenir à un endroit où elle aura le droit de se poser, sans parler de la possibilité de trouver les moyens de subvenir à ses besoins. L’autre bénéficie de la compassion parce que plus faible. Une humble monture est tout leur réconfort. Toute une méditation sur la réalité de tant d’hommes et de femmes aujourd’hui. Une compassion, un engagement peut-être…

  • Un groupe du dimanche 5 décembre 2010 17:31

    Un départ, une fuite, un but à atteindre… Nous pensons à ce que Joseph a vécu après l’ordre d’aller se faire recenser dans son pays d’origine. Ou encore à la fuite qu’il a fallu organiser pour mettre de la distance entre Marie, Joseph, l’enfant et le roi Hérode qui se comporte en ennemi.

    Toute une tension dans les personnages et l’âne portant Marie. Cet âne est vigoureux, et les oreilles bien dressées. La situation est tragique. S’ils partent, c’est par force.

    Tout cela se vit dans une luminosité très contrastée. Lumière et nuit. Lumière plus forte que la nuit. Nuit d’un départ vers un lieu où personne n’est là pour accueillir. Lumière de l’attente d’un enfant, de la vie d’un enfant à protéger.

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