Jésus et la Samaritaine

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Vos témoignages

  • C’est une belle représentation de la Samaritaine qui a besoin de cette eau pour vivre. Jésus se trouve là et engage la communication avec cette femme qui n’est pas reconnue et n’a pas une bonne renommée.
    Jésus la révèle à elle-même et la fait revivre en vérité. Seigneur, tu es bon et miséricordieux. Tu connais nos erreurs et tu les pardonnes.

  • Monique Monette 12 mars 2015 18:00

    Seigneur, qui t’a dit que je parcourais seule la route du désert dans l’espérance de puiser de l’eau ? Enfin ! Je te vois, toi que j’attendais assis sur le sable de mon chemin. Et tu me dis que tu as soif, soif de mon eau. Ça me fait du bien de sentir ta main et d’entendre ta parole. Pourtant le puits est là devant toi, tu n’as nul besoin de moi mais c’est à moi que tu me confies ta soif. Quelle eau aimerais-tu que je t’offre aujourd’hui ? Tu sais tout de moi. Tu sais bien que te je donnerais ma vie si tu le demandais. Touche de ton doigt mon cœur et trace sur son sable le chemin de ton désir. Moi aussi j’ai soif, j’ai soif de toi, de la vie que tu promets, de la vie que chaque jour je voudrais te voir colorer de joie et illuminer de lumière. Ta source d’eau vive me fait rêver de moins de solitude et d’un ciel plus coloré. Alors aujourd’hui je dépose ma cruche à tes pieds et te dis : Prends Seigneur ce que tu désires de moi et montre-moi le chemin de l’eau vive.

  • Paula, Néerlandaise 9 mars 2015 22:23

    Une très belle image avec des magnifiques couleurs chaudes et vives et un soleil qui donne à plein ses rayons, à l’heure la plus chaude.
    La Samaritaine est venue à cette heure-là, voulant éviter les femmes, vu sa vie passée : elle avait une soif connue de l’amour des hommes, si bien qu’elle se sent marginalisée, exclue. Elle porte une cruche pour prendre de l’eau du puits de Jacob.

    Jésus, fatigué de la route, s’est assis en face du puits et tend sa main droite comme pour une invitation à la conversation. La Samaritaine, un peu courbée, est tout de suite sensible à son regard très doux et c’est sans doute réciproque. Rencontre personnelle, tête-à tête, bien qu’elle soit un peu étonnée qu’un Juif prenne l’initiative : “DONNE- MOI à BOIRE”…
    Mais par rapport à la Samaritaine, Jésus bouleverse les règles ! Il connait l’intérieur de la femme : ce n’est pas seulement sa cruche qui est vide, mais aussi son cœur. Jésus va le remplir. Il s’agit d’abord d’une soif fondamentale – d‘ailleurs celle de tout être humain - de vérité, d’amour et de bonheur. Une vraie rencontre avec l’Eau Vive a complètement rempli son cœur et elle est devenue témoin de Jésus.

    Pour beaucoup de chrétiens, à l’heure actuelle, Jésus n’est plus une source d’Eau Vive. Les puits de luxe, de confort, de consommation augmentent la soif de plus en plus, mais ils ne rassasient pas le cœur.
    Peut-être qu’à notre tour nous pouvons aussi témoigner : c’est Jésus qui est l’Eau Vive. Lui seul peut nous sauver. “Donne-moi à boire !”.

    En outre, nous savons que l’eau est indispensable pour la vie humaine. Il y a des millions de gens à mourir, par manque d’eau, ou bien à cause de l’eau polluée. Une raison de plus pour nous de bien nous rendre compte de notre situation de favorisés !

  • Marie-Jo 7 mars 2015 16:03

    En haut, à droite de l’image, le soleil du plein midi. Quelques nuages aussi.

    Le puits devient le lieu d’une rencontre entre Jésus, fatigué par la marche, la chaleur, qui s’est assis près du puits et la Samaritaine venue puiser de l’eau.

    Rencontre de leurs deux regards d’abord. Puis échange de paroles. Un vrai dialogue, les yeux dans les yeux. Enfin, de sa main, Jésus envoie la femme : « Va chercher ton mari » - « Je n’ai pas de mari » -« Non mais tu en as eu sept »… Et la femme le reconnaît comme un prophète…

    Jésus a-t-il eu de l’eau pour finir … parce qu’ils ont beaucoup discuté…. !

  • Soaz 7 mars 2015 15:53

    Les couleurs, la lumière qui se dégage de la peinture se sont d’abord imposées à moi : comme un dynamisme, une joie, une invitation à entrer dans un mouvement de feu, en même temps que de douceur. Que se passe-t-il ? Un puits, une femme et sa cruche, un homme et sa main tendue… L’homme est là, comme dans une passivité, et même une tranquillité, vêtu d’un vêtement à la couleur du ciel. Sa main démesurément grande et ouverte me fait appel. Est-ce une main de mendiant ou une main tendue pour une relation ? La femme, avec sa cruche, a manifestement un lien avec le puits qui, lui, n’attend que quelqu’un pour actionner la poulie et donner de son eau…

    Mais, recevoir de cette femme de l’eau, dans une main, grande ouverte… ? Il doit s’agir d’autre chose. En effet. Et l’évangéliste Jean me donne la clé de l’entretien que les deux personnages ont entre eux.

    «  Donne-moi à boire » Et l’homme assis, assoiffé, en réponse à la femme qui n’a pas bien reçu sa demande , ajoute : «  Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : donne-moi à boire, c’est toi qui l’en aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive… L’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante en vie éternelle. »

    Seigneur Jésus, puisque je t’ai reconnu aujourd’hui à travers telle demande précise, je te prie moi aussi : «  Donne-moi de cette eau-là afin que je n’ai plus soif et… que je ne cherche pas ailleurs pour me désaltérer. »

  • Genevieve 5 mars 2015 14:45

    La Samaritaine

    Deux personnages : une femme : prévoyante, elle porte une cruche entre ses mains pour rapporter l’eau de la source du « puits de Jacob » qui l’aidera à vivre ensuite.

    Un homme : assis, il tend sa main droite. Il est fatigué, épuisé par son long chemin. Il a traversé la Samarie, rapporte St Jean dans son évangile, pour arriver au puits, ici tout proche. L’eau de la source le réconfortera et l’aidera à se remettre en route.

    Cette femme est surprise du regard et de la demande de cet homme « Donne-moi à boire ». Ses mains sont vides, comment va-t-il prendre et garder l’eau ? Il provoque ! D’autant plus que Juifs et Samaritains ne se fréquentent guère.

    Cette femme est « pratique » ; dans son quotidien, elle a pensé à la cruche indispensable… Elle engage la conversation avec cet homme par ces paroles : « tu n’as pas de cruche ». Et voici la réponse de Jésus : « Si tu savais… celui qui te demande à boire… » Cette femme reçoit cette parole dans son « cœur » et aussitôt devient « Missionnaire ». Elle part en courant raconter la bonne nouvelle : « venez voir. Il m’a dit tout ce que j’ai fait…, ne serait-il pas le Christ ?

    Cette image m’a immédiatement fait penser à ces hommes et femmes, assis, adossés aux murs des magasins, des monuments, la main tendue. Ils attendent, tristes, une pièce, un sourire, une parole réconfortante, parfois pendant un long temps. Pensons-nous que chacun est habité, comme moi, par « Jésus-Sauveur » ?

  • Andrée, Annick, Madeleine 4 mars 2015 18:08

    Cette peinture est remarquable par sa luminosité et ses couleurs chaudes. Sous le soleil de midi, Jésus, fatigué, assis, demande à boire. Étonnamment, la Samaritaine se trouve là, au milieu et répond au besoin de Jésus : « Donne-moi à boire ». Le dialogue s’engage en vérité et permet à la Samaritaine de découvrir sa vie et à Jésus de révéler son vrai visage : l’envoyé du Père.

    En ce dimanche, les catéchumènes vont vivre les scrutins ( Seigneur scrute mon cœur ). Appelés à la conversion, ils découvrent la force du Christ qui est pour eux, comme pour chacun, le Chemin, la Vérité et la Vie.

    Comme à cette femme de Samarie qui voulait puiser de l’eau vive, donne-nous, Seigneur, soif de ta parole et de ta vérité. Que nous devenions des adoratrices du Père en esprit et en vérité.

  • René Fresnel 4 mars 2015 16:32

    Une assoiffée d’amour

    Toi, femme de Samarie, ton nom est samaritaine !
    Combien de printemps as-tu ?
    Peut-être une quarantaine. Te voilà assis en plein midi, sur la margelle du puits.
    Harassée, tu l’es par la chaleur et par les duretés de la vie.
    Tu es là, dans la solitude et l’inquiétude de la profondeur du puits.
    Ton interrogation : comment puiser l’eau source de la vie ?
    Un inconnu, chemin faisant, âgé de la trentaine,
    Fatigué d’avoir traversé la montagne, près du puits, s’arrête en plaine.
    Tu t’es dit, toi femme connaisseuse, voilà un beau parti !
    Voilà que d’une manière peu habituelle, il t’a séduite.
    Qui est cet homme d’écoute, de respect et plein de simplicité ?
    L’heure n’est pas encore venue de te faire naître à la vérité.
    Tu n’as pas froid aux yeux, les hommes, tu les connais.
    Les hommes dans ta vie, tu ne les comptes plus, tu es une femme qui plaît !
    Jésus engage la conversation près du puits trop profond.
    « Veux-tu me donner à boire… un seau serait bon. »
    Dans ce dialogue d’amour dépassant les limites,
    Jésus au puits de son cœur t’emmène vite :
    « Je vais te donner à boire, cette eau étanche la soif pour toujours.
    Je vais te donner de cette eau, elle conduit au chemin du vrai amour. »
    Et Jésus te met comme à nu : tu as plusieurs maris !
    Jésus te bouscule dans tes habitudes de vie.
    Dans un volte-face, tu puises à la vraie source.
    Heureuse de la vérité rencontrée, à la ville tu vas au pas de course.
    Tu cries : « J’ai rencontré un homme : Il m’a fait naître à la vérité. »

    Et si nous allions rencontrer ce Jésus en toute simplicité.
    Nous pourrions puiser à la vraie source de la vie.
    Même si pour certains c’est folie !
    Une source coule en chacun de nous, celle d’un Dieu :
    Il nous aime d’un amour fou.

    René Fresnel

  • Madeleine, Fougères 3 mars 2015 18:17

    La Samaritaine dialogue avec Jésus et ne refuse pas sa demande d’eau pour apaiser sa soif.

    PUIS Jésus la questionne sur sa vie privée : elle répond franchement et ne se dérobe pas.

    Mais elle ajoute : les Juifs disent qu’il faut adorer à Jérusalem, alors nous nous n’y allons pas.

    Les relations entre Juifs et Samaritains sont difficiles. Jésus va la réconforter et ainsi elle pourra prier Dieu dans son village.
    Pour moi, est-ce que j’accepte les différences des rencontres avec Dieu des autres priants : Protestants, Musulmans, Juifs etc… ?

    Ouvre mon cœur, Seigneur Jésus, à l’universalité dans la prière…

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