Journée mondiale du Migrant et du Réfugié

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A Noël, le Pape François a comparé « le périple de Marie et Joseph à celui de tous ceux qui sont contraints de quitter leur terre vers une autre qui ne les attendait pas, où il n’y a pas de place pour eux »…

Le 14 janvier 2018, l’Eglise universelle célèbre la 104e Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié. Périple de tous ceux qui, comme Marie et Joseph, sont contraints de quitter leur terre vers une autre qui ne les attendait pas, où trop souvent il n’y a pas de place pour eux"…

Que vous inspire l’image ci-dessous : “Migrants à travers le désert” ?

Migrants à travers le désert

Vous pouvez l’exprimer ci-dessous sous forme de réflexions, texte, poème, prière…

Vos témoignages

  • Taty Nono 17 janvier 2018 22:22

    « Qui changera nos cœurs de pierre en cœur de chair » ? Rien de nouveau sous le soleil. Ces exils existent depuis le début du monde, à commencer par l’histoire de Caïn et Abel, et dans l’A.T. on parle d’exils, de départs, et souvent à cause d’un pouvoir autoritaire. C’est le plus grand péché de l’homme, celui pour lequel Jésus a, Lui aussi, pris la route de l’Exil pour nous sauver, nous unir, nous réunir.

    Que faisons-nous quand nous découvrons, bien calés dans nos fauteuils, ces scènes insoutenables d’enfants nus, de bébés fragilisés par l’état pitoyable de la maman, de papas s’exposant au naufrage, de migrants traversant les Alpes en tee-shirt et chaussettes ?

    Mais le sacrifice de Jésus n’est pas vain. Des gens partout dans le monde se lèvent pour redire que ces hommes et femmes sont nos frères et qu’ils sont à traiter comme tels. C’est trop facile de se dire que nous ne pouvons rien, c’est faux. Que faisons-nous quand un migrant dans notre ville est tout simplement chassé de l’entrée d’un super-marché par le patron parce qu’il tend la main, quand on change de trottoir pour ne pas croiser leur regard, quand on détourne volontairement la tête de ceux qui quêtent, qu’on renvoie ceux qui osent frapper à notre porte sans leur parler sous prétexte de prudence ? Et dans nos têtes qu’en pensons -nous ? Commençons par avoir un regard d’amour, de compassion, de miséricorde sur tous. L’amour renaîtra. Certains et certaines par leur engagement nous le disent en allant jusqu’à dénoncer les lois.

    Seigneur, ouvre les oreilles et les yeux de mon cœur à tous ces bannis de nos sociétés, surtout change mon regard sur tous ceux qui m’entourent. Là où se trouve la haine, que nous apportions l’amour, là où se trouve l’offense, que nous apportions le pardon… A chacun de trouver ses marges : nous leur donnons si peu eux ; ils nous apportent tellement !

  • Hélène 14 janvier 2018 15:58

    Partir, avec le strict minimum, souvent en urgence, sans bien savoir où aller, comment y arriver, ni même s’il est possible de survivre d’ici là ! Ce groupe de « migrants à travers le désert » en est l’illustration. La route de certains est, à un moment donné, la mer - avec tous ses dangers - qui en avale régulièrement des centaines… Et lorsque les plus chanceux croient être arrivés dans le pays de leur rêve, le chemin de croix est loin d’être terminé pour un certain nombre, hélas : paperasserie interminable, conditions de vie ignobles, brimades, refus de la diversité, renvois aux frontières… !

    Comment rester insensibles à tant de détresses ? A notre humble place, et malgré souvent notre bonne volonté, nous pouvons nous sentir complètement impuissants, désemparés. Alors que l’actualité « zoome » plus que jamais sur cette réalité dramatique, l’Eglise prend fermement position en faveur d’un accueil plus décent, d’une prise de conscience qu’ils sont nos frères en humanité, que des solutions sont à rechercher en vérité avec les pouvoirs publics et localement. Puisse ce cri de nos frères nous secouer personnellement et nous empêcher de dormir ! Et en même temps, rendons grâce pour toutes ces innombrables mains généreuses qui s’ouvrent ici et là au partage et à l’entraide, supplions l’Esprit de toucher encore davantage de cœurs et de nous rendre chacun plus inventif en charité et justice !

  • Paula, Néerlandaise 10 janvier 2018 15:29

    L’Histoire se répète. Dans la Bible on parle déjà du voyage de Marie et de Joseph, de Nazareth à Bethléem, puis de la fuite en Egypte.

    Dans tous les siècles, on a connu de pareilles obligations d’exil. Les raisons les plus importantes pour la migration et la fuite :

    • les guerres, le génocide, les persécutions, la pauvreté. Les gens cherchent paix, sécurité et dignité, en dehors de leur propre région ou pays.
    • ils se sentent complètement perdus, sans habitation. Il y en a qui n’ont pas la possibilité de voyager directement vers un lieu de destination. Alors, ils subissent souvent violence, épuisement, emprisonnement. Les femmes et les enfants sont les plus vulnérables dans cette situation.
    • et ceux, celles qui n’ont pas traversé le désert, mais plutôt la mer ? Combien de victimes noyées pour qui la mer est devenue leur cimetière !

    Chez nous, il y a surtout une culture du bien-être et du confort. Est-ce-que cela ne nous rend pas insensibles ? N’est-ce pas à nous d’accepter qu’ils aient aussi le droit de vivre dans la dignité, qu’importe la diversité culturelle ou religieuse ?   UNE OCCASION ET UNE INVITATION DE DIRE : SOYEZ LES BIENVENUS…

  • FRENEL 7 janvier 2018 18:06

    Naissance de Jésus, visite des mages, massacre des saints innocents, fuite en Egypte, photo livrant à nos yeux des êtres humains ; quatre épisodes où il est question de « migrants ». Naissance de Jésus : un couple est contraint de quitter le domicile de Nazareth pour se faire recenser à Jérusalem. Une jeune femme, Marie, est enceinte et, son ventre est arrondi par neuf mois de grossesse presque accomplis.. Il faut partir. Le couple doit faire halte dans une étable : pas de place pour eux à l’auberge. A peine né, « Le Fils de l’homme n’a pas de pierre pour reposer sa tête ». Epiphanie : trois hommes à la vue d’une étoile se mettent en route, quittent leur pays, pour voir l’enfant de la crèche : ils sont des chercheurs de Dieu. Dieu se laisse chercher mais il faut se faire « migrant », se mettre en route. En se faisant chair, Jésus révèle l’humanité de Dieu et dévoile à l’homme son humanité dans la faiblesse d’un nouveau né, dans le souffle ténu d’un enfant, Dieu donne un souffle et un sens à notre humanité. Fuite en Egypte et massacre des innocents : Jésus devient un migrant à cause de l’orgueil d’hérode. La peur de perdre son pouvoir le pousse à tuer des petits enfants…histoire d’hier ! histoire d’aujourd’hui qui s’écrit sous différentes formes. Histoire d’aujourd’hui traduite par cette photo. Des êtres humains en marche vers quoi ? Des êtres humains à l’humanité bafouée deviennent migrants. Certaine fermeront les yeux avant d’arriver sur une « terre promise » souvent idyllique. Le massacre des innocents se perpétue. Hérode prend différents visages.Devant cette détresse, serons-nous des amputés du cœur ? Soyons un peu comme l’âne de la crèche et le bœuf. Apportons un peu de souffle pour réchauffer les uns les autres. Essayons d’esquisser le tableau de nos vies avec les couleurs de Dieu ; elles se fondent en une seule couleur:la couleur de l’amour. R.Frénel

  • Gautier Monique 4 janvier 2018 10:54

    Des hommes, des femmes,des enfants traversent le désert pour aller où ? vers une terre hospitalière ? Qui entendra leurs cris de détresse ? de désarroi ? Ils marchent vers l’inconnu dans le désert, dépouillés de tout, sur la route de l’exil. Comment ne pas en rester à un sentiment de pitié ou à une sensation d’extrême impuissance ?

    Le Pape François nous offre une LUMIÈRE dan son message pour la journée mondiale des pauvres du 19 novembre 2017 : " que cette nouvelle journée mondiale des Pauvres devienne un appel fort à notre conscience de croyants pour que nous soyons convaincus que partager avec les pauvres nous permet de comprendre l’Évangile dans sa vérité la plus profonde.

    Les pauvres ne sont pas un problème : ils sont une ressource où il faut puiser pour accueillir et vivre l’essence de l ’Évangile.

  • helbert jacqueline 3 janvier 2018 20:32

    Pour moi je pense à la fuite en Égypte ,quelques bagages pour survivre .le passage de la mer rouge ,la peur de l’inconnu.c’était bien avant la venue du Messie . Aujourd’hui on est toujours au même point ,malgré la civilisation qui se dit intelligente.que faire ? A croire que les hommes ne sont pas plus réfléchis aujourd’hui .Jacqueline .

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