Une histoire symbolique.
Marie, qui porte tendrement dans ses bras l’enfant Jésus, est assise sur un âne, guidé par Joseph. Malgré leur fuite, ils ont l’air d’être résignés. Même l’âne, un peu têtu, se montre fidèle, peut-être parce qu‘il peut jouer un rôle dans cette triste circonstance.
La famille part en exil à cause d’un songe, d’une “voie intérieure” de Joseph l’informant qu’il fallait fuir en Egypte. Hérode, un tyran et un détenteur de pouvoir, après avoir entendu parler de la naissance d’un nouveau roi, est pris par la jalousie et se sent menacé.
L’histoire se répète aujourd’hui : la violence, la guerre, la réalité des exils sont très présents. C’est toujours un bouleversement : ni maison, ni foyer, ni pays. Pour la Sainte Famille : la Judée, Bethléem, l’Egypte, Nazareth… Pour d’innombrables réfugiés qui désirent venir en Europe ou autres, un grand nombre est victimes de naufrages en Méditerranée…
Quelques jours après Noël nous avons déjà besoin de Pâques. La profondeur de l’Evangile nous est manifestée : le Messie est venu dans un monde corrompu, mais la promesse de Dieu, déjà révélée dans l‘Ancien Testament (par Osée et d’autres), s’est accomplie par son fils ressuscité : notre Christ Rédempteur.
Et ni les Hérodes, ni les despotes, ni les tyrans peuvent empêcher cette promesse.