La Samaritaine ou « La soif spirituelle »

Que vous inspire l’image ci-dessous : « La Samaritaine » (Cf Jean, 4, 1- 42) ?
Vitrail de l’église St Sulpice de Fougères (35)

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Vos témoignages

  • Elisabeth, Annick, Madeleine 10 août 2014 14:06

    Belle rencontre entre Jésus et la Samaritaine !
    A l’heure de midi, Jésus, fatigué, entre en relation avec la Samaritaine en lui demandant à boire. Comme elle, nous avons toujours besoin de l’aide de Jésus.dans le quotidien de nos vies.
    « Celui qui boira de cette eau n’aura plus jamais soif ».

    Belle rencontre entre Jésus et la Samaritaine qui lui révèle qui elle est et qui fait d’elle la première évangélisatrice.
    "Venez voir quelqu’un qui m’a dit tout ce que j’avais fait. Ne serait-ce pas le Christ ?

    Ce qui compte pour nous, aujourd’hui, c’est cette eau puisée sans cesse à la source divine qui purifie notre regard et notre jugement.

  • Brigitte 3 août 2014 13:59

    Assoiffée de toi je viens puiser en Toi

    « Me voici vers Toi comme on marche vers un puits assoiffé de Toi assoiffé de cette vie je viens puiser en Toi

    Me voici pour un instant
    En silence devant Toi
    Me voici vers Toi
    Les bras tellement chargés
    Des soucis de ma journée
    Je les dépose en Toi

    Me voici j’ouvre les mains
    Je veux aimer comme Toi
    Me voici vers Toi
    Mais j’ai si peu à donner
    Ce monde a tant de chantiers
    Alors j’espère en Toi »

    « Assoiffée de cette vie » dans ma vie quotidienne là où tu m’as envoyée

    en ce temps de vacances « en silence devant Toi »

    à la veille de la reprise « Me voici vers toi »

    Je me laisse doucement
    Habiter par ce moment
    Je me repose en toi »

    et « ressourcée » pour reprendre le chemin des activités « me voici vers Toi » et avec Toi.

  • Anne 29 juillet 2014 11:34

    Seigneur, en moi est un puits très profond, et dans ce puits, Tu es là,

    Présent comme une source
    dont je ne sais rien d’autre que son jaillissement sans fin.
    Présent comme une source offerte
    à celui qui a soif,
    et veut se désaltérer de Toi.
    Présent comme une source en attente d’être recueillie
    par le plus petit comme par le plus grand des cœurs,
    … creusés tels une coupe largement ouverte.
    Présent comme une source
    qu’aucune soif n’épuise,
    et que rien n’empêche de s’offrir à tous.

    Seigneur, donne-moi le goût
    de descendre au plus profond de mon puits
    .

  • Camille 14 juillet 2014 23:57

    C’est la partie centrale du vitrail qui attire d’abord mon regard. Une femme en action, activant prestement la poulie pour faire monter l’eau du puits comme chaque jour. Et en même temps, son regard s’est subitement tourné vers l’homme assis sur la margelle qui vient curieusement de l’interpeller : « Femme, donne-moi à boire ».

    Au fond, à droite, le groupe des disciples qui n’en reviennent pas, l’index de l’un d’entre eux est tourné vers la scène étonnante qu’ils découvrent au retour de la ville…

    Jésus montre le Chemin. Il ne craint pas d’aller « à la périphérie », de s’adresser à une femme, qui plus est samaritaine, et dont la vie fait scandale à la ronde ! Toute la personne de Jésus reflète l’accueil, l’écoute, le respect… La femme, sous son regard, à sa Parole, retrouvera dignité, joie de vivre, dynamisme !

  • Paula, Néerlandaise 8 juillet 2014 17:29

    Jésus, fatigué de la route avec ses disciples se repose près du puits de Jacob, à midi, l‘heure le plus chaude.
    Une Samaritaine l‘approche, montant une marche et portant une cruche. Son corps est un peu courbé et hésitant. C‘est bien normal à cette heure-là. En général les femmes viennent puiser l‘eau à l‘heure matinale ou bien dans la soirée.
    Mais elle a voulu éviter les femmes, vu sa vie passée : cette soif connue de l‘amour des hommes !… Avec un regard très doux, Jésus la regarde et prend la parole. Une rencontre personnelle, une conversation tête-à-tête. Elle est très étonnée qu‘un Juif, peut-être même un Rabbi, prenne l‘initiative.
    Jésus bouleverse les règles par rapport aux Samaritaines. Il détruit aussi les préjugés et les étiquettes concernant la femme, et il la respecte. Lui seul peut remplir le “vide”dans son cœur. Elle ne le comprend pas et pose des questions, auxquelles il répond tranquillement.

    Il s‘agit de deux niveaux : avoir soif et boire, mais aussi s’ouvrir à la foi. Petit à petit, la Samaritaine va connaitre Jésus qui se laisse connaitre. Il montre qu‘il la connait profondément, sans juger. Il donne même des compliments, parce qu’elle a dit la vérité.

    La conversation avec Jésus, le Messie, l‘a renouvelée et elle devient témoin de Jésus quand elle va tout raconter à ses concitoyens.

    Les disciples, revenant de la ville, ont pensé à des besoins corporels. Jésus leur a montré que les besoins spirituels étaient pour Lui plus importants : la relation des personnes et - par Lui - la relation à Dieu même.

    Probablement un défi pour nous aussi ?

  • Monique 7 juillet 2014 10:57

    Pourquoi ce sont les femmes qui ont la lourde tâche d’aller puiser l’eau ? Toi la Samaritaine inconnue qui jour après jour de façon réelle ou symbolique traverse le désert pour aller au puits, tu connais le poids et la valeur de l’eau. Tu sais que ta marche silencieuse te mène à la source, à la joie de ce lieu où tu puises la vie, lieu de rencontre où Lui l’Inconnu t’attend. De loin tu l’as aperçu, assis calmement près du point d’eau réservé aux femmes. Il te dit : Femme j’ai soif ! Les tiens te le disent aussi chaque jour. Tu ne peux pas ignorer son regard amoureux sur toi et ses paroles chantent dans ton cœur. Toi aussi tu as soif, tu ris et tu danses quand l’eau coule de tes mains sur ta peau. Lui le sait , il te connait. Il t’a vue descendre de la dune comme un agneau de printemps… Il aime la femme qui rit et danse pour célébrer fraîcheur l’eau, Lui Il se réjouit de te voir empoigner le câble et faire chanter la poulie accrochée au bois de la Vie. Il te parlera d’une Croix et d’un Cœur d’où l’eau jaillira en source d’eau vive. Il peut si tu veux te mener à ce puits d’eau vive. De son cœur comme une poulie pendue au bois de sa Croix elle jaillira… Et tu découvriras au-dedans de toi ta Source qui est Sa Source d’eau vive. Tu regarderas l’eau du ruisseau coulant à tes pieds, l’eau morte dans l’urne abandonnée. Toi tu préfères l’eau vive. Tu lui diras : donne, donne-moi cette eau pour que je n’aie plus soif, Seigneur ! Ma cruche je l’ai peinte aux couleurs de la Vie. Seigneur donne -moi la force de puiser cette Eau. Regarde ceux qui me montrent du doigt, j’aurai besoin de toi ! Lui te dira : Femme je te fiancerai à moi pour toujours, je te fiancerai dans la tendresse et l’amour de mon cœur et tu connaitras ton Seigneur.

  • Bernadette 3 juillet 2014 23:01

    Ce qui m’atteint : la tension de l’attente intérieure de la samaritaine, marquée par l’orientation du visage, et la tension même du corps de cette femme, un peu éloignée, comme il se devait, de la margelle où le Maître s’est assis. Tout son corps suggère l’attention, l’attente d’une réponse qui lui est importante… Respectueuse, elle a posé un seul pied sur la 1e marche de la margelle, mais tout son corps, le visage essentiellement, dévoilent son attente… Comme si l’artiste avait tenu à nous éveiller à l’intense recherche intérieure de l’être de cette visiteuse du puits.
    Ce qui me touche : l’attention de Jésus, le Maître, à cette « quantité négligeable » que semblait être la femme, à l’époque.
    Cette représentation me rappelle l’attente amoureuse de Dieu envers chacun d’entre nous.

  • Geneviève 3 juillet 2014 14:12

    La Samaritaine

    Jésus au centre, assis près du puits de Jacob ; il se repose. Il a fait une longue route, il est épuisé. Il regarde, observe l’environnement car il est seul. Ses disciples l’ont quitté pour aller faire les courses pour le repas.

    Et voilà quelqu’un qui s’avance dans la même direction : une femme portant sa cruche. Elle vient l’emplir d’eau pure au puits pour son quotidien. Jésus la regarde, l’accompagne de son regard aimant.

    A quoi pense cette femme ? Peu importe, elle a besoin d’eau. Pour l’instant elle s’approche, s’avance humblement. Jésus la regarde toujours et, enfin lui parle, malgré les interdits entre Juifs et Samaritains : "Donne-moi à boire« . La Samaritaine réagit aussitôt : Est-ce une nouvelle provocation dans sa vie ? Comment accepter cette demande ? … Et la conversation s’engage. Jésus va plus loin, plus en profondeur : »va chercher ton mari« . Cette fois la réponse est nette, spontanée : »Je n’ai pas de mari« . Et Jésus continue. Il répondra à l’attente, à la souffrance de la Samaritaine : »Je sais qu’un Messie doit venir ; il nous annoncera toute chose« . »Je le suis, moi qui te parle" répond Jésus. Et cette femme est comblée, court annoncer la bonne nouvelle…

    Seigneur,
    aide-nous à répondre toujours davantage à ton regard d’amour
    et à annoncer chaque jour ta Bonne Nouvelle là où nous sommes.

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