Le Père Jean Callo nous a quittés…

Le P. Jean Callo nous a quittés le 12 mai. En présence de Mgr d’Ornellas, nous l’avons accompagné avec émotion et reconnaissance lors du dernier adieu à la chapelle de Rillé.

Père Jean Callo

Le P. Jean Callo, frère du Bienheureux Marcel Callo, nous a quittés le 12 mai, à l’âge de 91 ans. En présence de Mgr d’Ornellas, nous l’avons accompagné avec émotion et ferveur lors du dernier adieu, le 14 mai, en la chapelle de Rillé à Fougères.

Sr Madeleine Seignoux, Supérieure Générale, a évoqué avec reconnaissance ce qu’il a été pour les Sœurs du Christ Rédempteur :

« Père Callo, vous êtes arrivé à Rillé en 1985, cela fait plus de 25 ans de présence sur la Colline… Vous connaissiez toutes les Sœurs de Rillé et vous portiez un grand intérêt à tous nos lieux de mission…
Aumônier de la Maison-Mère jusqu’en 2007, vous avez souhaité rester vivre à Rillé, avec le Père Alfred Labbé, votre confrère et successeur. Ensemble, vous formiez une communauté exemplaire, associés dans le service, la mission et la prière.
Vous étiez présent, avec nous, parmi nous, les jours de joie, les jours de peine et les jours ordinaires. Vous avez rencontré, accueilli, accompagné beaucoup de Sœurs. Je veux ici associer les personnels de Rillé : tous ont apprécié votre gentillesse, votre attention à chacun.
Lors des nombreuses célébrations vécues dans cette chapelle, au moment des sacrements de réconciliation et du sacrement des malades, vous avez su, par vos paroles, votre témoignage, nous réconforter dans l’Espérance et nous faire croire à la Vie.
Merci Père CALLO ! ».

Mgr Pierre d’Ornellas, dans l’homélie de cette messe d’adieu - citant le Bienheureux Marcel Callo et son frère le Père Jean - a fait mémoire de deux manières si proches de donner sa vie :

« Je donne ma vie pour mes brebis, personne ne peut me l’enlever. Je la donne de moi-même ». En entendant ces paroles de l’Évangile de Saint Jean, sur la figure de Jésus Bon Pasteur, il nous est facile de comprendre qu’ici nous faisons mémoire de deux manières de donner sa vie : celle qui a conduit (Marcel) au martyre et à la mort un certain 19 mars 1945, et celle qui a conduit Jean à exercer son ministère sacerdotal avec tant de fidélité, d’humilité, de délicatesse, jusqu’au bout…

Nous connaissons cette lettre que Marcel a écrite et qui déjà nous parle de la communion des saints : « Heureusement, il est un ami qui ne me quitte pas un seul instant et qui sait me soutenir dans les heures pénibles et accablantes ; avec Lui, je supporte tout. Combien je remercie le Christ de m’avoir tracé le chemin que je suis en ce moment ! Toutes les souffrances et difficultés, je les offre pour vous tous…, pour Jean afin que son ministère soit fécond… ».

Entre ces deux manières de se donner, il y a Jésus qui offre sa vie et son amour, et c’est bien cela qu’a compris le Père Jean Callo…

Et la veille de son départ pour la maison du Père, le Père Jean écrit « Qu’est-ce que la vie éternelle ? La vie éternelle, c’est la vie évangélique, c’est la vie du disciple de Jésus, une vie d’amour filial, d’amour de celui qui vit dans la droiture, la vie éternelle déjà commencée dans l’amour qui s’épanouit près de Dieu pour toujours ». Nul doute que Jean a écrit ce qui habitait au plus profond de son cœur : l’amour, aimer en donnant sa vie, que ce soit dans le martyre ou que ce soit goutte à goutte dans la fidélité quotidienne, ordinaire des jours, sans que cela se voie, mais pour servir humblement…

(Extraits de l’homélie de Mgr d’Ornellas)

…………………

Quant à nous : famille, confrères prêtres et diacres, religieuses de Rillé, amis nombreux de France, d’Allemagne et d’ailleurs, « paroissiens » de notre Maison-Mère de Rillé…, nous sommes sûrs d’avoir auprès de Dieu un intercesseur de plus, un intercesseur joyeux, fidèle et toujours proche…

Concélébration eucharistique à Rillé, avec le P. Jean Callo, à droite. A gauche, le P. Alfred Labbé. Au centre, le P. Sébillet

Transmis par Sr Hélène R., SCR, Rennes

Voir : La Pâque de Marcel Callo

Revenir en haut