Que vous inspire l’image ci-dessous : « Message de l’Ange aux Bergers »(Miniature vers 1450).
Vous pouvez l’exprimer sous forme de réflexions, texte, poème, prière… en cliquant sur « Répondre à cet article » en bas de page :
Bienheureux qui peut dire : Dieu me suffit ; plus rien je ne désire que Jésus-Christ. Dieu est mon bien ; Lui seul mon espérance, Lui seul ma récompense, car le reste n’est rien. Chant : Père Le Taillandier
Que vous inspire l’image ci-dessous : « Message de l’Ange aux Bergers »(Miniature vers 1450).
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Les jeunes bergers pleins d’insouciance, entendent le message et se mettent en route. Tout joyeux et étonnés de cette nouvelle annoncée par l’ange, portés par une ambiance de fête et de musique, ils avancent allègrement accompagnés de leurs moutons associés à l’événement …
Terre et ciel accueillent le Verbe fait chair, l’Emmanuel Dieu-avec-nous.
Aujourd’hui, dans notre monde le verbe est né Pour parler du Père aux hommes qu’il a tant aimés Et le ciel nous apprend le grand mystère, Gloire à Dieu et paix sur terre. Alléluia !
Les bergers sont invités à se mettre en route.
Nous aussi nous sommes invités à nous mettre en route pour reconnaître l’Enfant-Jésus. Nous avons le désir de partager notre foi, notre espérance et notre joie avec les personnes isolées, chez elles ou en maison de retraite, tous les détenus, les blessés, ceux qui ont perdu leurs repères et les déshérités de la vie.
Toi, l’Enfant de Bethléem, tu es l’Emmanuel, Dieu-avec-nous, nous te confions notre prière. Nous te remercions de ta présence dans nos vies et dans le monde.
Que la Sainte famille bénisse les familles d’aujourd’hui !
J’ai regardé longuement la miniature et je suis d’abord restée étonnée de l’aspect des trois personnages entourés de moutons. Il me semble riches par leurs costumes. Ce n’est pas la représentation que je me fais des bergers au travail dans les champs la nuit de Noël.
Par contre j’aime regarder le personnage du haut de l’image : petit, bâton à la main, il a l’allure décidée du marcheur qui sait où il va. Il a vu l’ange. Il a entendu son message. Il ne peut plus rester sur place. Ce n’est pas du côté de la ville qu’il part. Il va chercher dans la campagne, son monde à lui, qu’il connaît bien. Mais il ne peut aller seul. Je l’entends appeler ses compagnons de travail.
Qui sont-ils ? Où sont-ils ?
Sur cette représentation : la ville et la campagne, comme séparées par une large rivière.
Les « riches » et les « pauvres » de l’époque ? Ce serait trop simpliste de parler ainsi, bien sûr ! Surtout si - comme ici - on prend le temps de s’arrêter à la manière dont le peintre de la miniature a choisi de représenter les bergers avec leurs moutons…
Dans leur habillement, leurs attitudes, leur environnement, nulle trace de pauvreté matérielle en effet. Mais sur leur visage une écoute et un émerveillement, dans leur démarche une esquisse de mise en route, dans leurs mains le bâton de la marche et l’instrument de musique qui réjouit et entraîne… autant d’éléments évocateurs propres à nous interpeller…
En tous cas, c’est à ces Bergers-là (ceux de Bethléem), considérés traditionnellement comme des simples, des petits, des veilleurs, des gens non installés… que l’ange annonce la Bonne Nouvelle de la naissance d’un Sauveur.
C’est aussi dans leur proximité, et même dans une de leurs étables sans confort, loin du bruit de la ville… que le Sauveur Jésus, a choisi de naître…
Contempler le Mystère de Noël à travers les représentations qu’en ont faites des personnes - et plus particulièrement des artistes au fil des siècles - reste pour moi un vrai bonheur, un réel enrichissement spirituel chaque année en ce temps de Noël !
Ce message de l’ange aux bergers est porteur d’une bonne nouvelle, cela se voit sur les visages. L’or, le bleu, le jaune, le rouge, le vert, annoncent une terre riche, fertile et productive.
L’illustration ainsi joliment colorée, exprime une gaîté et une joie profonde. Tout de suite, accompagnés de leurs brebis, voilà les bergers en marche au son de la cornemuse vers cet enfant, l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.
Avec l’ange, nous chantons : « Gloire à Dieu et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».
L’Ange annonce aux bergers un joyeux message, destiné à tout le peuple : « Un Sauveur vous est né, qui est le Christ Seigneur, le Messie »
Ils sont très enthousiasmés, si l’on en juge par la joie sur leur visage.
Accompagnés de la musique d’une cornemuse, et entourés par les moutons, ils sont bien décidés à se mettre en route.
Pourtant, ils peuvent se demander pourquoi ils sont les premiers à entendre cette bonne nouvelle. Se sentent-ils dignes, eux qui n’ont parfois pas une bonne réputation ?
Mais ce sont justement eux qui voient une grande lumière !… Ils représentent les pauvres, les petits. Cet Enfant partage avec eux, lui qui n’a pas un abri où demeurer. Pauvres, ils n’ont rien à offrir, mais ils se donnent eux-mêmes, en s’agenouillant et en adorant l’ Enfant dans la crèche. Là, ils se sentent aimés et acceptés.
Puissions-nous nous laisser interpeller par ces pauvres bergers tout simples, dociles, petits !
Quatre bergers, quatre pèlerins, dont un, en tête du groupe, joue de la cornemuse pour encourager ses compagnons. Six moutons, unique richesse de ces bergers ; eux aussi vont participer à l’événement imprévu. Toute cette équipe semble bien décidée à aller au terme de la démarche mystérieuse qui s’ouvre à eux. Aucun ne comprend, mais ils sont poussés à se mettre en marche.
L’ange, « enveloppe », « surplombe » cet ensemble. Sa voix se fait entendre à chacun : "Allez dans la Cité de David. Un Sauveur vous est né. Il est le Christ Seigneur« Enthousiasmés, faisant confiance, ils partent plein de foi, de joie, sans trop comprendre. Ils s’avancent d’un pas ferme, impatients, (je suppose), curieux de découvrir, de voir de leurs propres yeux »ce nouveau-né, Sauveur".
Ils ne regretteront rien. Ils s’en retournent réconfortés, le cœur comblé, louant et glorifiant Dieu pour cette expérience unique qu’ils viennent de vivre gratuitement.
En cette année de la Foi, comme ces simples bergers, que je me laisse modeler par la grâce qui transforme, que ma foi rende toujours plus profonde ma relation au Christ Seigneur.
« Tenons le regard fixé sur Jésus-Christ, à l’origine et au terme de la Foi » (Porta Fidéi de Benoît XVII)