L’attitude de Marie, pressant sur son cœur Jésus qui vient de mourir, est bouleversante ! Au loin, se profilent les croix des trois crucifiés de ce jour. Jésus a été descendu du gibet et “remis à sa mère” nous dit l’évangile.
Contemplons ces bras de mère qui accueillent avec une telle tendresse le corps inerte et complètement défiguré de son fils bien-aimé, ce regard si douloureux…
Entre la mère et son fils, par-delà la mort, perdure cette intimité, cette communion mystérieuse que connaît toute mère qui a perdu un enfant.
Cette scène du vitrail de Geulle (Pays-Bas) dégage malgré tout comme une impression de sérénité. Pas de révolte chez Marie… Mais un regard intérieur habité, une attitude de douceur… qui semblent "consentir" à ce qui vient de se passer. La mère du Rédempteur apparaît vraiment co-rédemptrice avec son fils.
En cette fête de Notre-Dame des Douleurs, confions-lui tous ceux-là pour qui la souffrance est trop lourde, et plus particulièrement les mères qui ont du mal à survivre à la perte d’un enfant.
Demandons-lui d’apprendre à chacune de nous comment être vraiment "Sœur du Christ Rédempteur" jour après jour…