Mois d’Octobre, mois du rosaire

Dans une seule main, toute la foi catholique

Le 7 octobre, nous fêtons Notre Dame du Rosaire, en Action de grâces pour la victoire des chrétiens, sur les Turcs, à Lépante en 1571. Depuis cette date, le mois d’Octobre est devenu le mois du rosaire.

Le 7 octobre, nous fêtons Marie, Notre Dame du Rosaire, en Action de grâces pour la victoire des chrétiens, sur les Turcs, à Lépante en 1571. Depuis cette date, le mois d’Octobre est devenu le mois du rosaire. Le rosaire a été fortement recommandé par notre pape François, à la suite de Paul VI et Jean-Paul II (qui a particulièrement marqué notre pape François à ce sujet), sans oublier Benoît XVI.

Pape François invitant à prier le chapelet

« Le rosaire est la prière qui accompagne tout le temps ma vie. C’est aussi la prière des simples et des saints. C’est la prière de mon cœur ». }}} C’est par ces mots que le pape François a préfacé le livre “Le Rosaire, prière du cœur” écrit par le Père Yoannis Lahzi Gaid, un prêtre copte de rite catholique.

Appelé aussi Prière des pauvres, le rosaire ne pourrait-il pas être considéré comme un concentré de la foi catholique, selon ce que rapportait le Cardinal allemand Meisner (1933-2017), archevêque de Cologne ?…

Un jour, il recevait un groupe d’Allemands vivant depuis 35 ans en Sibérie et donc privés de tout contact avec l’Église. Il raconte la conversation qu’il eut avec ce groupe : « Ils me dirent : « L’Église nous manque tellement ! Quelle vérité de foi devons-nous transmettre à nos enfants, pour qu’ils obtiennent la vie éternelle ? » Je leur répondis : « Je vais vous donner un catéchisme et un Nouveau Testament. Si vous les donnez à vos enfants, ils obtiendront la vie éternelle ».

Malheureusement, personne ne pouvait, il y a 15 ans (à cette époque), emporter de livres en Russie. Quand ils me firent cette remarque, je leur dis : « Mais le chapelet, vous pouvez certainement l’emporter ? » Ils répondirent : « Oui, nous pouvons le pendre au cou, comme si c’était une chaîne. Personne au contrôle ne s’opposera à cela ». "Cependant, ont-ils ajouté, qu’est-ce que le chapelet a à voir avec notre question : que pouvons-nous transmettre à nos enfants pour qu’ils obtiennent la vie éternelle ?"

Dans une main toute la plénitude de la foi

Je leur ai alors montré la croix pendue au chapelet : "C’est ici que nous récitons le Credo, c’est-à-dire la doctrine de notre foi. Et - comme disait saint Thomas d’Aquin - la Croix est le livre dont je ne pourrai jamais terminer l’étude. Les trois grains viennent ensuite : foi, espérance et charité. Ils représentent la doctrine de la vie. Et, à suivre comme dans une chaîne, vient tout le Nouveau Testament : le mystère de l’Incarnation de Dieu dans les mystères joyeux ; le mystère de la Rédemption dans le chapelet douloureux et finalement les mystères de notre plénitude, avec les mystères glorieux".

Je ne l’oublierai jamais : un des pèlerins prit alors le chapelet et dit : « Je tiens donc dans une seule main toute la foi catholique ? » Oui, il tenait effectivement dans une seule main la plénitude de notre foi ».

(Emprunté à la Revue « N’ayez pas peur » n° 8, oct. 1992)

Sœur Gabrielle H., SCR

Revenir en haut