Père, pardonne-leur…

Que vous inspire l’image ci-dessous : « Père, pardonne-leur ». De Berna, Evangile et Peinture ?

Que vous inspire l’image ci-dessous : « Père, pardonne-leur ». De Berna, Evangile et Peinture  ?

Cf Evangile selon St Luc 23, 34

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Vos témoignages

  • Aimée 23 mars 2016 10:08

    L’image est très belle. Elle nous interpelle. Le Christ s’abandonne à son Père pour le salut de tous les hommes. Merci, Seigneur, pour le don de ta vie !

  • Madeleine 21 mars 2016 20:58

    Ce qui frappe le regard, ce sont les couleurs de contraste : ombres et luminosité , elles traduisent la vie humaine de Jésus, ses souffrances, sa passion, sa mort, sa glorification dans la remise de toute sa vie au Père .

    En cette semaine de la passion, Jésus nous invite à Le contempler longuement, à Lui confier l’humanité souffrante dans l’espérance et la joie promise du Royaume.

  • Raymonde 21 mars 2016 20:56

    Jésus, tu es là sur ta croix. Les coups de marteau retentissent dans tout ton corps. Ce sont nos péchés et ceux des hommes qui te crucifient aujourd’hui. Nous te supplions de nous pardonner en ta miséricorde.

    Nous unissons nos souffrances aux tiennes, Jésus, nous désirons adoucir les malheurs du monde par notre amour et nos sacrifices.

  • Andrée, Annick, Madeleine 20 mars 2016 17:31

    Dans cette peinture, les couleurs s’imposent à nous. Le rouge domine manifestant la souffrance, celle du corps de Jésus
    et celle de tous les hommes, aujourd’hui encore. Ce rouge contraste avec le vêtement bleu du bourreau.

    Le bois de la croix et du marteau est foncé. Il nous introduit dans la couleur claire de la résurrection.

    Deux mains : l’une tient le poignet du crucifié
    l’autre ouverte en offrande : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit ».
    dans l’abandon : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».
    et dans le pardon : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

    En cette Semaine Sainte, contemplons avec Anne Boivent le mystère de la croix, de la mort et de la résurrection du Christ.

  • Hélène 17 mars 2016 18:15

    C’est le Vendredi-Saint. Jésus est allongé sur le bois, dépouillé de tout, sans réaction, « disponible »…
    Son corps prend forme de croix.

    On lui tire sur le bras pour le clouer à l’endroit prévu.
    Celui qui est chargé de cette affreuse tâche y met toute son attention et toute sa force.

    L’ambiance est rouge sang. A moins qu’elle ne soit rouge amour !

    Mais qui le sait ici ? On peut plutôt penser que c’est une affaire qui finit très mal ! Jésus, Celui qui s’est dit envoyé de Dieu, qui a soulagé en son nom ceux qui souffraient, qui a annoncé la proximité d’un royaume de paix et d’amour à tous les hommes de bonne volonté…, le voilà en ce moment incapable de se sauver Lui-même des méchants ! Il s’en va, laissant complètement désemparés ceux qui mettaient en Lui leur confiance, ses disciples en particulier. Quel mystère !

    Aujourd’hui, l’histoire se renouvelle. Dans notre monde de violence, on continue à faire mal, à écraser, à torturer, à tuer… sans raison : par intérêt personnel ou politique, pour avoir le pouvoir ou toute la place, parce que l’autre est simplement gênant et pour le faire taire, parce qu’on ne supporte pas la différence de peau, de religions, d’opinions…

    Jésus, Toi qui as voulu vivre notre condition humaine jusque-là, Toi, l’innocence même, Tu nous apprends ici
    que le Vendredi-Saint est, sera toujours suivi de Pâques…
    que la Mort n’aura pas le dernier mot.
    que Tu seras toujours à nos côtés, Ta main de tendresse tendue vers la nôtre.

    Augmente en nous la foi !

  • M. No 17 mars 2016 17:31

    Sur cette image, beaucoup de rouge, couleur sang, pour signifier toutes les souffrances endurées pour nous. Le jaune qui perce de tous côtés, signifiant le rayonnement dans la gloire du Père.

    Ayant moi-même souffert, je n’aime pas beaucoup regarder le Christ en croix, c’est tellement atroce, je continue de souffrir avec Lui. Il est allé jusque-là, Lui qui était sans péché, par amour pour nous sauver. Est-ce que j’accueille le salut qui m’est offert gratuitement ?

    Le refrain de cet hymne du Vendredi-Saint résonne en moi :
    Ils ont percé tes mains et tes pieds
    Ils ont compté tous tes os
    Ils ont regardé celui qu’ils ont transpercé !

    Heureusement qu’à l’horizon il y a la Résurrection ! Je crois que le Christ est bien vivant, au milieu de nous, dans la vie de tous les jours.
    Victoire tu régneras,
    Ô croix tu nous sauveras !

  • Bertine 8 mars 2016 20:51

    « Père pardonne-leur… »
    Même sur la croix Jésus demande au Père de pardonner à ses bourreaux. Acte pas facile pour l’être humain. Et pourtant Il nous invite à faire comme lui.

    Seigneur crucifié pour moi sur cette croix ! Je t’adore et je t’aime… Donne moi de savoir vénérer ta CROIx. Apprends moi à pardonner.

    Bertine

  • FRENEL René 6 mars 2016 21:28

    La montée vers le lieu du supplice se termine. Jésus, le futur crucifié a réellement triste mine. Il vient d’arriver au sommet du Golgotha. Il avance péniblement d’une marche cahin-caha. Quelle horreur ! L’innocent condamné est bafoué. Au poteau de la mort, bientôt il sera cloué. Le ciel s’est assombri, rougeoyant de couleur, Il a pris la couleur rouge-sang, à cette heure. Voici que le péché de l’humanité s’inscrit dans la chair du futur crucifié. Marie et les saintes femmes l’ont suivi, elles sont comme momifiées. Sur la croix, Jésus à demi vêtu, perlant de sueur, étend ses deux bras. Le soldat de service frappe les clous avec un marteau, à grand fracas. Jésus est allongé, épousant de son corps le bois de la croix. Le juste est cloué, celui qu’on acclamait comme roi. Le bois du berceau de la naissance, à la crèche, Est devenu un bois mal équarri et tout rêche. Ce juste, condamné pour avoir dit la vérité, est mis à mort. Voilà pourquoi sa mort crie à l’injuste sort. La croix vient d’être dressée vers le ciel. L’ombre de la mort plane et a goût de fiel. Jésus, avec la faiblesse de son souffle dit :« Père, pardonne-leur ». Comment Jésus peut-il proférer une telle parole en cette heure ? L’amour offert est plus fort que la haine. Haine et rancœur, devant le mal, sont réponses vaines. Jésus, comme son Père, n’est que miséricordieux. Ce Dieu le manifeste au cours de notre histoire, sans cesse à nos yeux. L’amour est la seule force capable de faire le poids devant la faiblesse. Alors, remplissons notre vie d’amour avec largesse et tendresse. Nous clouons souvent nos frères et sœurs par nos jugements. Nous le faisons facilement, sans pudeur et aisément. Nos langues, avec leur venin, ressemblent aux coups de marteau. Nous enfermons nos semblables comme dans un étau. Père, pardonne-nous, tu te dis dans l’homme crucifié, Chaque fois que nous faisons de l’homme un blessé, un atrophié.

    René FRENEL

  • Paula, Néerlandaise 3 mars 2016 21:17

    Cette image représente Jésus, cloué sur la croix avec laquelle il ne fait plus qu’un, manifestant détachement, immobilité et humilité à l’extrême.
    Innocent, Il est condamné à mort ; son cœur reste malgré tout plein de compassion et il demande à son Père de pardonner à ses bourreaux. Il met en pratique ce qu ‘il a toujours dit à ses disciples : “Aime tes ennemis, sois miséricordieux…”

    Le pardon devance la mort sur la croix et le sentiment d’être abandonné de Dieu :
    “Mon Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu ‘ils font”.

    Jésus réalise profondément que son Père – au cœur même de cette solitude, des faux-jugements, des signes d’un échec total – lui reste fidèle dans son amour qui dépasse les limites de la mort.
    Et oui, son Père lui a redonné la vie, Il l’a ressuscité. Visage d’un Dieu qui nous redonne aussi la vie, après notre mort.

    Comme Jésus, il y a dans notre existence personnelle, mais aussi dans le monde, de nombreuses souffrances… Peut-être pouvons-nous, dans certains cas, les adoucir…
    En effet, encore aujourd’hui Jésus continue d’être crucifié, d’endurer la souffrance sous toutes ses formes : maladies, guerres etc…

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