Pour les 100 ans de ma maîtresse d’école…

En cette Année de la Vie Consacrée, j’ai écrit ce flash en hommage à ma maîtresse d’école qui fête cette année ses 100 ans. Il dit l’importance du témoignage, hier comme aujourd’hui.

Sr Cécile dont nous avons fêté les 100 ans le 21 septembre 2015

En cette Année de la Vie Consacrée, j’ai écrit ce flash au lendemain de la journée qui a réuni les femmes et les hommes consacrés du diocèse de Rennes, à La Peinière, le 19 mai 2015.
(Texte de référence : la Présentation de Jésus au Temple. Luc 2, 22-38).

Le long exposé du Père Jean-Michel GRIMAUD, Abbé de l’abbaye de Landévennec (Finistère), a réveillé en moi des souvenirs précieux. Entre autres, « le rôle des témoins qui ont faire naître en nous quelque chose pour nous mettre en route ».

Régulièrement, notre maîtresse - Sr Cécile TRAVERS - faisait, devant nous, la prière conseillée par notre Père Fondateur aux Sœurs institutrices :

« C’est Vous, Seigneur qui êtes ma force et ma patience, ma lumière et mon conseil ; c’est Vous qui me soumettez les enfants que vous avez confiés à mes soins. Donnez-moi pour les conduire l’Esprit de Sagesse et d’Intelligence, de Force et de Conseil, de Science et de Piété, un zèle ardent pour procurer votre gloire. J’unis mes travaux à ceux de Jésus-Christ et je prie la Très Sainte Vierge, les Anges et les Saints de me protéger dans l’exercice de mon emploi » (1)

J’y voyais le sérieux avec lequel notre maîtresse vivait son rôle d’éducatrice .

Et puis, il y avait régulièrement « la journée des vocations ». Là, j’entrevoyais ce qu’était la vie d’une religieuse, combien elle pouvait rendre heureuse, puisque ma maîtresse l’était. Une personne laïque, Melle M. Joseph Taillandier, faisait « la 2e classe » et Sr Florestine assurait la cantine. Entre elles, je ne percevais pas de nuages. Sans y mettre les mots, je les voyais comme étant « expertes en communion » .

Le Père Jean-Michel Grimaud soulignait l’importance du témoignage comme posture de transmission, hier comme aujourd’hui. Alors « tombent les frontières générationnelles, sociales, culturelles !… Et l’Esprit-Saint pousse à écrire d’autres pages ». Ce qui compte pour Dieu ce n’est pas le nombre, mais le témoignage de l’union ».

(1) Conseils pédagogiques par le P. J-B Le Taillandier).
Edition 1954. Archives de Rillé.

Sœur Monique Geslot, Rennes. Ecrit le le 20 mai 2015

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