Sr Annick façonnée par la mission ouvrière

A Rillé, ce samedi 13 janvier 2018, dernier A-Dieu à Sœur Annick Pinel qui a beaucoup “marqué” par sa grande proximité avec les gens de condition modeste, la foi en l’homme chevillée au corps.

A Rillé, une chapelle pleine ce samedi 13 janvier 2018 pour un dernier A-Dieu à Sœur Annick Pinel qui a beaucoup “marqué” par sa grande proximité avec les gens de condition modeste, la foi en l’homme chevillée au corps.

Les témoignages donnés, lors de cette célébration, ont souligné l’amitié profonde tissée par le partage d’engagement, et la confiance donnée à chacun ; avec eux, elle partageait les vraies valeurs de la vie, et sa foi concrète.

Logo de la Mission Ouvrière

Jeune religieuse, vers 1970, elle a fait un choix de vie avec les personnes de la classe ouvrière. Une communauté a vu le jour en ZUP à Fougères, puis à partir de là quelques sœurs ont choisi ce même chemin en d’autres lieux. Ses engagements ont toujours été fidèles à cette mission, autant dans les mouvements d’action catholique ouvrière (ACO, JOC, ACE) que dans les luttes pour permettre à chaque homme d’être reconnu dans sa dignité. Elle a milité avec les femmes de ménage dont elle a rejoint la condition pendant de longues années. Elle a su « accompagner » des personnes pour les aider à grandir et partager ses convictions, sa foi, dans plusieurs groupes de réflexion et à ceux qui croisaient son chemin.

De nouveaux appels l’ont ensuite ouverte à d’autres réalités de vie. Les malades à l‘hôpital du CHU de Rennes où elle a été aumônier pendant 7 ans ont pu apprécier son écoute et sa délicate bonté.

Quand l’heure de la retraite a sonné, un nouvel engagement, à Dol-de-Bretagne dans des groupes MCR (milieu rural), lui a permis des rencontres tout aussi marquantes. Elle a partagé joies et peines, accompagné la réflexion des équipes qu’elle a mises en place et trouvé beaucoup de joies près de ces familles en quête de Jésus- Christ.

Annick avec quelques membres de son équipe CMR de Dol-de-Bretagne

Elle a répondu à chacun de ses appels avec ses craintes, ses doutes, mais fidèle avant tout à recevoir ces appels comme étant ceux de Jésus à qui elle a consacré toute sa vie. Comme Marie, comme Nicodème, elle portait la question - exprimée surtout en fin de vie : “Comment cela pourra t-il se faire ?”, mais Annick s’est réalisé par ses « oui » donnés en fidélité à sa foi en l’homme et en Dieu.

Marilou, SCR, Fougères

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