Temps des vacances…

Que vous inspire l’image ci-dessous : « Vers St Jacques de Compostelle »  ?

Vous pouvez l’exprimer ci-dessous sous forme de réflexions, texte, poème, prière…

Vos témoignages

  • Sr Mireille 26 juillet 2018 22:09

    Bonjour, pour moi je pense que les gens ont une certaine foi au cœur. Pour faire le chemin de Compostelle, il faut sans doute croire… Ils prennent leurs temps, ils s’arrêtent pour prier et marcher sur les pas de saint Jacques. Je suppose que beaucoup des gens, après avoir faire le chemin de Compostelle, prennent une décision dans la vie.

  • Patience 26 juillet 2018 18:08

    Ces deux personnages sur le chemin de St Jacques Compostelle me font penser à deux situations différentes :

    • premièrement, ces gens ont soif de quelque chose que je peux nommer « Soif de Dieu ». Ayant soif de Dieu,ils décident de se mettre en route à la recherche de ce Dieu…
    • deuxièmement, je les compare à Jésus qui marche sans arrêt, qui n’a pas où poser sa tête, parce qu’il doit annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérir les malades…
  • Taty Nono 9 juillet 2018 22:20

    Merci pour cette photo qui me rappelle tellement d’émotions vécues sur le parcours français. A chaque pas, la liberté de regarder, de contempler, de s’arrêter, de repartir, tout cela dans la paix, le silence, si ce n’est les cris des animaux qui, à leur manière, louent le Créateur, puis la joie des rencontres où les cœurs battent du même élan de fraternité au delà des différences. Tu n’es jamais seul sur ce chemin, tu portes dans ton sac tous tes amis, ta famille et c’est là au cœur de cette solitude intérieure que tu les revoies. Tu te retrouves avec tes questions initiatiques sur la vie, son sens, etc… et cette question en harmonie avec le parcours balisé : suis-je sur le bon chemin ? ma vie a-t-elle du sens ? est elle un ferment d’évangile ? est ce que je suis en fidélité avec mes promesses, mes élans profonds ? N’y aurait-il pas ici ou là des cailloux qu’il me faut enlever pour trouver le passage, des pardons à donner, des portes à faux à éviter où je me moule dans l’ensemble plutôt que de tenter un avis contraire pour ne pas déplaire ? Tout dans ce parcours est symbole : là des ruisseaux où l’on doit se déchausser pour avancer, plus loin une barrière à sauter, des champs entiers de fleurs à admirer, des creux, des bosses, des descentes où il faut freiner, des montées où slalomer est nécessaire pour aller au bout, le soleil, la lumière, des forêts… et ça et là des calvaires, des chapelles recouvertes d’ex-votos, sans oublier des villes prestigieuses classées aux monuments historiques, des villages où les habitants nous ont gentiment préparé des verres près des fontaines ou des bouteilles d’eau. A qui croit, tout ici est chemin d’évangile, c’est comme un second baptême et pour certains cela pourrait être un baptême de feu. Aussi, à vous qui vous sentez en forme essayez.. ou si cela vous est impossible, que tous vos déplacements même en fauteuil se fasse en pleine conscience. Je pense aussi à tous ceux qui sont en situation de dépendance, sur un chemin de souffrance : nous ne pouvons les laisser seuls sur cette montée du Calvaire !

  • Paula, Néerlandaise 8 juillet 2018 18:21

    Deux marcheurs, avec un bâton pour s’appuyer. Ils ont choisi une “petite allée” avec beaucoup de verdure. En marchant, ils font ensemble connaissance, puis commence un partage. Quelqu’un me disait qu’il y a actuellement pas mal de jeunes qui optent pour un pèlerinage, bien que ce soit un temps de vacances. Il y en a même qui sont en recherche de Dieu. Un besoin spirituel. La route vers Santiago de Compostelle conduit à des villages ombragés, par des petits chemins ruraux ou de montagne. Le lieu de destination est la CATHEDRALE DE ST JACQUES DE C. , où se trouveraient les reliques et le tombeau du saint.

    Autrefois, pour de nombreux pèlerins, la très dure marche à pied était vue comme un devoir religieux. Actuellement il y a aussi des pèlerins qui le font pour obtenir des grâces : de guérison ou autres… En outre, il est intéressant de rencontrer d’autres pèlerins avec qui on peut faire des échanges.

    Dans le sanctuaire, se trouve la statue de St. Jacques et il parait qu’on peut l’embrasser, si du moins la queue des pèlerins n’est pas trop longue… La visite au musée de la Cathédrale vaut aussi la peine : les trésors, objets précieux…

    Quant à nous, CONTINUONS ENSEMBLE NOTRE CHEMIN DE VIE, AVEC JESUS CHRIST : LE CHEMIN, LA VERITE ET LA VIE.

  • FRENEL 2 juillet 2018 18:22

    Deux marcheurs, deux bâtons pour s’appuyer. Deux marcheurs sur une même route vers St Jacques. Cette photo me suggère une triple réflexion :

    • l’homme, un être en marche sur le chemin de la vie
    • l’homme, un être en marche avec d’autres hommes
    • l’homme, un être en marche avec besoin d’appui Toute histoire humaine se caractérise par le mouvement, le déplacement par ce merveilleux moyen de la marche. Il y a des marches où le corps a besoin d’être aidé par un bâton à cause de la maladie, de la vieillesse ;aide combien précieuse suppléant à une déficience physique. Tout homme de sa conception à sa mort est un être en marche. Teilhard de Chardin le montre admirablement dans son ouvrage « le phénomène humain » décrivant la vie de l’homme comme une tension de l’alpha vers le point oméga. Définir l’homme comme « personne » implique le tissage d’un canevas relationnel et, ce tissage le fait exister. Les autres deviennent un peu comme un bâton par leur questionnement et leur remise en cause et cela permet d’avancer sur le chemin de sa propre existence. « Nul n’est une île » nous dit Thomas Merton, ce moine cistercien. J’existe par cette capacité à créer du lien. Avancer sur le chemin de sa propre vie implique un projet s’appuyant sur des moyens, des guides capables de mener à bien ses objectifs en vue d une vie en croissance vers plus d’humanité,humanité se colorant aux couleurs de Dieu pour le croyant. L’actualité offre la figure de Simone Veil. Toute sa vie elle a appuyé sa vie sur le bâton de valeurs hautement humaines prenant en compte la dignité humaine. Ces valeurs humaines peuvent éclairer nos vies. Oui, n’avons-nous pas d’autres camps de concentration à travers ces migrants qui errent sur les mers, avec souvent comme finalité de se trouver engloutis par les eaux de la mort ! L’actualité au sein de la congrégation d’Anne Boivent révèle deux visages, ceux de Patience et de Mireille qui viennent de s’engager définitivement dans la vie religieuse.Elles ont trouvé en Christ le bâton pour appuyer leurs vies de femmes. La folie de l’amour du Christ pour elle a révélé leur amour pour le Christ…Ces femmes disent à notre monde cette certitude : l’amour, l’engagement et la fidélité dans le don total ne sont pas des vertus obsolètes. Dans l’évangile le Christ bon pasteur se dit un guide : Il marche devant, il nous conduit bâton à la main. Dans un monde qui se cherche, il nous faut retrouver Celui qui peut nous mener vers des prés aux sources d’eau fraîche où notre soif pourra être assouvie. Et le bâton de notre marche est l’amour indéfectible de notre Dieu. Dieu, Tu ne nous demandes pas des gens arrivés mais d’être en route. Tu n’es pas le bout du chemin mais le chemin lui-même. Mets-nous en route, par Jésus le Chemin. René FRENEL
  • Helbert Jacqueline 29 juin 2018 21:46

    C’est un défi… non pour être le ou la meilleure sur ce parcours… mais pour se remettre en question avec d’autres marcheurs, faire connaissance, partager, se ressourcer physiquement et prendre le temps de penser, prier sûrement. Cette nature que Dieu a créée, savoir l’admirer et dire merci pour la plus petite fleur ou le plus petit des insectes. Ca doit être une sacrée expérience… Bravo à ceux qui la tentent. Ces gens souffrent forcément par cette longue marche… mais quel bonheur ! Merci

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