Voir ou regarder ?…

Un prêtre de passage voit l’homme à demi-mort, passe de l’autre côté de la route et continue son chemin. Un lévite arrive, voit l’homme et fait de même. Mais un Samaritain…

Que vous inspire l’image ci-dessous : “Vitrail du Bon Samaritain”. St John The Divine, New York. (Cf Evangile selon St Luc 10, 25-37)

Vous pouvez l’exprimer sous forme de réflexions, texte, poème, prière… en cliquant sur « Répondre à cet article » en bas de page :

Vos témoignages

  • Andrée, Annick, Madeleine 9 octobre 2015 09:44

    S’arrêter sur le chemin Etre pris de compassion Prendre soin de son frère blessé.

    Mains ouvertes pour soulager Regard plein de sollicitude Corps penché sur la détresse.

    Corps meurtri, dénudé, impuissant Visage serein dans la souffrance Abandon dans l’attente d’un secours

    Arbre de vie reliant ciel et terre Couleurs chaudes de la compassion Harmonie et beauté.

  • Maryline Maupillier 6 octobre 2015 21:52

    Le bon samaritain
    A le cœur sur la main
    Il vient apporter
    Son aide avec le verbe aimer
    Aimer son prochain quel qu’il soit
    C’est un don de soi
    Soigner l’autre lui donner de l’amour
    Pour adoucir ses jours
    C’est la prière du samaritain
    Et si demain
    On donnait à l’humain
    Un peu de tendresse dans la main
    Sans même se soucier d’où il vient
    Lui tendre la main
    Simplement par bonté
    Le monde serait de la couleur de l’amitié

  • Geneviève et Monique 5 octobre 2015 21:02

    De ce tableau se dégage une paix, au cœur même d’une situation de souffrance.

    Le Samaritain, lui l’exclu, l’étranger, a vu l’homme blessé, « à demi mort ».
    Il n’a pas détourné son regard, son cœur s’est laissé toucher.
    Il s’est engagé envers lui dans la durée jusqu’à lui rendre « vie » .

    Nous pouvons faire nôtre la parole de Benoît XVI : Le Bon Samaritain : « un cœur qui voit ».
    L’Évangile est toujours la source à laquelle nous pouvons nous désaltérer pour ce monde d’aujourd’hui.

  • 5 octobre 2015 07:23

    L’attention au prochain n’a pas de limite. Il invite à se situer au-delà de certaines réalités ecclésiales. Je suis bousculé dans ma manière d’agir à travers l’attitude du samaritain et le service rendu par l’âne. Le samaritain devient le héros de cette parabole et pourtant, il est un faux frère, un hérétique pour le lévite prêtre de la religion. Jésus nous rappelle que le service de l’autre ne s’enferme jamais dans un cadre légaliste : il est le sacrement du frère. Ce sacrement a une forte parenté avec celui de l’eucharistie dans cet aspect du don : « Ma vie je vous la donne » Seigneur, donne-moi d’être un peu plus serviteur comme l’âne du samaritain prêtant sa monture pour le blessé de la route.. Seigneur, change mon cœur pour que je ne fasse pas l’âne devant la souffrance en étant têtu mais en devenant l’âne du service. Seigneur donne-moi la force de tendre hautement mes oreilles pour écouter l’attente de ceux que je rencontre. Fais de moi un âne capable d’ouvrir son cœur. Fais de moi un âne capable de donner un peu de mon être, « La vie éternelle est à la portée de nos mains. Il suffit de les ouvrir ». (Lucien Daloz) René FRENEL 5/10/2015

  • Soaz 3 octobre 2015 16:49

    Les yeux fermés du blessé, Les yeux baissés du Samaritain et ses mains pleines de compassion tournées vers lui, Et même le regard de l’âne qui n’a aucun mouvement de recul devant l’homme blessé.

    Je me sens appelée moi aussi à la compassion effective. Il ne s’agit souvent pour moi que de prendre du temps avec tel ou tel, Pour une parole amicale, un vrai intérêt pour ce qui m’est dit, Une écoute, un échange sans prétention. Il me semble que cela guérit le cœur de la personne rencontrée, et le mien aussi. Nous repartons tous les deux plus sereins, Heureux d’une « présence »…

  • Sr Bertine 30 septembre 2015 21:56

    Un prêtre le voit et il passe de l’autre côté sans rien faire pour lui, un lévite aussi passant sur ce chemin fait de même, les deux hommes religieux croient bien faire sous prétexte de ne pas se salir. Mais le Samaritain lui qui est vu comme un pécheur, un impur, se rend pur en touchant les blessures de ce monsieur victime des bandits.

    Quelle grâce d’avoir l’amour du prochain ! Quel bonheur d’être au service du prochain ! Mais quel malheur que ce geste d’amour de plus en plus disparait dans nos sociétés. De nos jours nous sommes tous tentés de faire comme ce prêtre et ce lévite ; pas pour éviter de se rendre impurs mais du fait qu’il y a des fausses victimes qui rendent la vie dure à leurs sauveteurs. On ne peux plus dépanner quelqu’un de peur de se faire agresser, on ne sait pas qui est qui ? Quel dommage de voir que d’autres s’enrichissent et s’engraissent sur le dos des vraies victimes !

    Pour moi, sœur Adoratrice de la Justice de Dieu, quels appels Jésus m’adresse en racontant cette histoire ? Et comment, moi, j’entends cet appel ? Questions à se poser tous les jours ; les réponses se trouvent dans les enseignements donnés par Jésus et dans ma relation intime avec Jésus et l’amour que j’ai pour le prochain. Merci au bon Samaritain qui me donne l’exemple. Merci à toute l’équipe des sœurs qui travaillent sur le site de la congrégation.

Revenir en haut