Zoom sur un beau fait de vie

Depuis le début du confinement, je suis allée plusieurs fois à la pharmacie de mon quartier et j’ai fait demi-tour vu les longues files d’attente. Au 3e jour de confinement… j’y suis retournée en heure creuse et j’ai pu être rapidement servie.

Depuis le début du confinement, je suis allée plusieurs fois à la pharmacie de mon quartier et j’ai fait demi-tour vu les longues files d’attente. Au 3e jour de confinement, munie de mon attestation de sortie et ayant vraiment besoin de commander mon traitement, j’y suis retournée en heure creuse et j’ai pu être rapidement servie. Sans trop savoir pourquoi, avant de partir, j’avais glissé dans mon sac un masque de protection enveloppé sous plastique. En effet, j’avais quelques masques FFP2 achetés au moment où nous avions fait des travaux dans notre appartement.

Alors que le pharmacien me servait et qu’une pharmacienne recevait une autre cliente - une religieuse âgée qui se tenait à son déambulateur - j’entends leur conversation. Etant personne à risque, elle demandait des masques, que la pharmacienne ne pouvait, hélas, pas lui servir. Sans réfléchir, je lui propose le masque que j’avais dans mon sac. Stupeur et sourires des deux pharmaciens et de la religieuse !

  • Mais non, vous n’allez pas vous en séparer, gardez le…
  • Je n’en ai pas l’utilité dans ce moment présent, donc prenez le…
  • Je vais vous payer, me dit la religieuse…
  • Vous n’y pensez pas ! Cela me fait plaisir de vous aider
  • Alors je prierai pour vous, me dit-elle !
  • Ça, je veux bien !
Il nous faut porter un masque

Puis elle repart. Les deux pharmaciens me remercient chaleureusement, me félicitant pour mon geste citoyen.

  • Vous savez, me dit le pharmacien, les gens se battent et s’attaquent entre eux pour ces masques. L’ambiance est difficile ; alors merci de votre générosité. Cela nous fait du bien de voir la solidarité des personnes.

Du coup, vu que j’en avais encore, j’ai appelé mon médecin et lui ai proposé 20 masques. Elle en était très heureuse et touchée… Elle m’a néanmoins suggéré d’en garder quelques-uns. J’en ai profité pour la remercier de tout le travail réalisé auprès des patients dans cette période très délicate.

Voilà, l’Esprit Saint nous guide là où Il veut et nous inspire quand Il veut. C’est Lui qu’il faut remercier !

Témoignage de Thérèse Chanel, recueilli par Madeleine R., SCR, Nanterre

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