
La lettre (relative à la pandémie) que Sœur Véronique Margron, présidente de la CORREF, a envoyée aux communautés religieuses le 28 avril 2020 a suscité une réflexion que nous avons voulu approfondir avec différentes personnes de notre entourage. Les liens créés au cours du confinement nous ont permis d’inviter largement des personnes, en plus de celles qui viennent régulièrement à la chapelle Notre Dame de la Miséricorde, à Nanterre.
Aidés par Marie, experte en matière d’animation, nous étions 13 qui, texte à l’appui, avons pris le temps de partager les joies, les souffrances et les questionnements provoqués par la pandémie.

Parmi nous : une personne - très atteinte par la maladie - qui n’a pas voulu dire à sa fille enceinte qu’elle était malade… ou ce couple, confronté en même temps à la mort du grand-père et à tant de vie chez les 2 petits-enfants qu’ils ont gardés.
Ont été fortement soulignées l’impuissance à aider, notre propre vulnérabilité, nos limites. Nous avons pris conscience qu’un autre rapport au temps, au travail, aux célébrations liturgiques est indispensable. Cette crise sanitaire se révèle aussi écologique.
Le temps a été trop court pour en tirer des conclusions, mais nous nous sommes promis de continuer la réflexion, heureux de cet approfondissement qui nous a permis de mieux nous connaître les uns les autres, dans le partage de ce qui nous habite.
Nous avons conclu par le Notre Père et le chant :
« Tu fais de nous un peuple de témoins Pour dire au monde tes merveilles Tu viens demeurer au cœur de chacun Et ta parole nous réveille.
Aimer le Père tels que nous sommes, Choisir sans attendre demain Et croire en l’amour qui appelle Dieu nous envoie au cœur du monde ». }}}
Andrée A., Annick R., Madeleine R., SCR, Nanterre