
Quand nous étions enfants, nos parents nous disaient que c’était le petit Jésus lui-même qui déposait les paquets enrubannés dans la cheminée.
Le pape Benoît XVI, bien plus tard, m’a permis de comprendre le beau mystère que nos parents voulaient ainsi me faire découvrir :
« Noël, a expliqué le Saint Père dans son homélie du 24 décembre 2006, est devenu la fête des dons, pour imiter Dieu qui s’est donné lui-même à nous. Parmi les nombreux dons que nous achetons et que nous recevons, n’oublions pas le vrai don : de nous donner les uns aux autres quelque chose de nous-mêmes ».

Certes, dans la tradition chrétienne, les présents de Noël font aussi écho à ceux des rois mages pour l’enfant Jésus : l’or de la royauté, l’encens de la divinité, la myrrhe dont on enduira son corps crucifié et qui symbolise donc la condition mortelle de notre humanité.
Mais nous offrons avant tout à nos proches ce que nous sommes. C’est la raison pour laquelle Noël, pour nous, est bien plus qu’une fête commerciale.
Si, pour ceux que nous aimons, nous choisissons de beaux cadeaux, c’est bien afin d’exprimer véritablement le don de la meilleure part de nous-mêmes.