Sœur Bernadette RETE nous a quittés le 21 novembre 2022, à l’âge de 97 ans, après 79 ans de Vie Religieuse. Nous avons célébré son Passage vers le Père le 23 novembre en la chapelle de la maison-mère de Rillé-Fougères.

Longue vie active : enseignante d’abord en Ille-et-Vilaine, puis envoyée pendant 40 ans en Allier, à Cerilly, lieu de mission que les deux dernières sœurs Bernadette et Geneviève ont quitté en 2015. Long temps passé au cœur d’une population aimée et reconnaissante…

En fait foi le beau discours prononcé à leur départ par Isabelle Aurat-Mazeron au nom de l’Équipe d’Animation Pastorale, à l’adresse des religieuses qui se sont succédé à Cérilly, et dont plusieurs étaient présentes ce jour-là :

Sœurs Bernadette, Amélie, Geneviève, Geneviève, Léone, Elise, Geneviève. Merci à vous toutes !

Depuis plus de 40 ans, vous êtes là avec nous, Cérillois et gens des alentours.

• Plongées dans le monde ouvrier en atelier, usine ou employées, actives près des actifs, vous êtes là !
• Auprès des enfants toutes années confondues, en célébration de catéchisme ou en plus petit comité avec la jeunesse qui s’interroge, vous êtes là !
• Vous êtes là, jouant aux pouilleux, aux dominos ou autres petits chevaux tandis que nos parents réfléchissent entre couples chrétiens.
• Au chevet des malades et des grands malades, ou encore proche de la famille du malade accompagnant chacun dans sa peine quotidienne ou auprès des personnes âgées, vous êtes là !
• Pour préparer les célébrations dominicales, pour animer les groupes de réflexion et de prière, ou les obsèques, vous êtes là !
• Vous êtes encore là pour nous donner le « la » et chanter avec nous à tous les rendez-vous que l’Église nous propose.
• Vous êtes et serez toujours là, auprès de nous, avec nos peines confiées et nos joies partagées, dans votre prière quotidienne…

Retenons trois mots pour qualifier votre présence : Amour comme amour de votre prochain, quel qu’il soit, dans l’amour du Christ. Exigence d’un labeur toujours réalisé au mieux, en donnant le meilleur de vous-même. Paix comme celle que vous laissez dans les cœurs rassurés.

En guise de conclusion, terminons en parodiant une chanson de Jean-Jacques Goldman : « Ce sont des petites sœurs, Rien que des petites sœurs, Dans un village dont le nom est Cérilly, Qui pensent que « Aimer » est un divin trésor, Si bien qu’à leurs côtés, Nos vies semblent moins lourdes à porter.

Elles y mettent du temps, du talent et du cœur, Ainsi passe leur vie au milieu de nos heures, Et loin des beaux discours, des grandes théories, A leurs tâches chaque jour, On peut dire de chacune d’elle : ELLES CHANGENT NOS VIES ! »

Merci !

De Isabelle Aurat-Mazeron _{Transmis par sœur Hélène R., SCR}