Depuis ces jours de janvier où le respect le plus fondamental pour l’HOMME a été bafoué, où des hommes, des femmes ont été massacrés, où des millions de personnes ont clamé leur indignation devant le refus de laisser vivre quelqu’un qui n’a pas les mêmes « idées » que soi,
Avec eux, j’ai chanté la Marseillaise.
Mais aussi, avec les croyants de toutes religions,
je me suis tournée vers Dieu.
Avec les chrétiens rassemblés à Pontmain, à Fougères et ailleurs,
J’ai crié vers NOTRE PERE,
J’ai fait miennes les paroles d’un Martin Luther King,
Celles de Sr Marie-Bénédicte de la Croix,
Juive, devenue religieuse après sa conversion à la foi chrétienne,
et exterminée à Auschwitz,
J’ai prié avec les mots d’une femme musulmane :
“Je te demande, mon Dieu et Dieu de tout vrai croyant,
de nous brûler d’amour sincère et fidèle”.

J’ai remis au Seigneur les victimes de la violence
symbolisées par les lumignons posés dans les rues par tant d’anonymes,
et par ceux-là qui brûlaient dans les lieux de prière de toutes confessions.
Sr A.M., SCR, Fougères