Que vous inspire l’image ci-dessous : “Contemplation estivale” ?
Vous pouvez l’exprimer sous cette plume (Rajouter votre témoignage), sous forme de réflexions, texte, poème, prière…

Aimez la justice, vous qui jugez la terre, nourrissez sur le Seigneur de droites pensées et cherchez-le en simplicité de cœur. Sagesse 1/1
Que vous inspire l’image ci-dessous : “Contemplation estivale” ?
Vous pouvez l’exprimer sous cette plume (Rajouter votre témoignage), sous forme de réflexions, texte, poème, prière…
Une jeune personne assise tranquillement sur un banc face de la mer se laisse bercer par le bruit des vagues, des oiseaux, et du vent … impression de calme et de sérénité .
Son bras étendu sur le côté me fait penser à cette immensité de la mer qui me dépasse.
Cette place vide m’invite à m’asseoir auprès de cette personne plongée dans la beauté de la création et de chanter avec elle :
Mon Dieu Tu es grand, Tu beau Dieu vivant, Dieu très-Haut, Dieu présent, en toute création…
Le bleu du ciel rejoint le bleu de la mer, l’ocre de la terre s’harmonise avec la couleur dorée du corps et des cheveux de cette jeune femme. L’horizontalité des formes (du banc de bois et des différents éléments naturels) rend le paysage particulièrement reposant.
Mon regard est attiré par la présence immobile de cette jeune personne, vue de dos. De là où je suis, je vois ce qu’elle voit, je contemple ce qu’elle contemple… Comme elle, je me sens invitée au silence, à la méditation, au repos bienfaisant.
Et face à la beauté et à la grandeur de la Création, je ne peux m’empêcher de rendre grâces : « Que tes œuvres sont belles, Seigneur ! »
Assis, face à la mer, cette femme m’invite au voyage intérieur dans ce monde désarticulé. Je propose quatre étapes à ce voyage. La première : être capable de s’asseoir, de se poser pour accéder à une oxygénation intérieure. La seconde étape : faire silence ; expérience indispensable pour tracer un chemin d’humanité en écoutant la voix intérieure. Le vrai silence n’est pas l’expérience du vide mais le chemin vers une plénitude. Il ouvre à la parole féconde et permet la rencontre de soi avec soi-même, la rencontre de l’autre et celle de Dieu. La troisième étape est celle de l’écoute, étape difficile ; il faut ouvrir les oreilles de son cœur à la parole de l’autre. Écouter, c’est comme préparer une terre pour accueillir un nouveau fruit, c’est ouvrir la terre nourricière à la parole de l’autre comme chemin de rencontre ; alors sa parole devient nourriture. La quatrième étape est celle du regard, de la contemplation. Il y a souvent en moi une cécité parce que l’habitude a émoussé ma capacité d’émerveillement. Ouvrons les yeux de notre cœur comme François d’assise et nous pourrons chanter le psaume : Seigneur mon cœur n’est pas orgueilleux, je n’ai pes des chemins de grandeur. Non je tiens mon âme en paix et silence comme un enfant contre sa mère. Mon âme est en moi comme un enfant sevré. Je compte sur toi Seigneur (Ps 131) R.Frénel
Se reposer pour respirer dans une attitude de contemplation, voilà ce que m’inspire cette image.