Au cours de la messe, le 13 février 2021, quatre personnes ont reçu le sacrement des malades à Notre Dame de la Miséricorde, à Nanterre. Deux ont répondu à notre demande d’interview :
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Réponses de Henriette :
- Henriette, vous avez demandé à recevoir le sacrement des malades, qu’est-ce qui vous a décidé à faire cette démarche ? H : Cet été, j’ai été hospitalisée et pendant mon séjour, j’ai pensé qu’il faut que j’aille plus loin pour m’aider à la guérison. Ma marraine de baptême, Françoise, a eu récemment le Sacrement des malades, ça a trotté dans ma tête et est venu le déclic. A ce moment, j’ai eu besoin que le Seigneur fasse quelque chose pour moi.
- Quel a été le moment important dans cette célébration ? H : L’onction des malades, quand le prêtre m’a mis l’huile sur le front et sur les mains. Ce moment m’a rappelé mon baptême en 2011, à Notre Dame de la Miséricorde en présence des prêtres : Jean Do et Jean Mouillade.
- Comment vivez-vous aujourd’hui ? H : Après ce Sacrement, je me sens plus forte, je me sens mieux ; le Seigneur est plus présent, c’est une force qui m’accompagne. Avec Françoise, nous avons fait un bout de chemin ; je peux compter sur elle. Et je n’oublie pas cette parole qu’elle m’a dite : « Je serai toujours avec toi ».
- Témoignage de Joëlle :

« Entourée de la communauté, soutenue par la Parole de Dieu, les chants, la foi vibrante, une lumière intense éclaire les ténèbres dans lesquelles je m’enfonce lentement depuis des mois (mon esprit est instable, mon cœur est en miettes, centré uniquement sur ma petite personne, mon ego). Parole, imposition des mains et huile sainte - dons de Dieu transmis par le représentant de Jésus : l’abbé Vincent - m’ont impressionnée. Une chaleur, un feu s’avance lentement et m’envahit pendant des heures : la divine miséricorde de Dieu. J’étais brisée, anéantie. Aujourd’hui, seule compte la Parole reçue des apôtres. Les disciples sur le chemin d’Emmaüs ont le cœur tout brûlant en écoutant la Parole de Dieu. Enfin leurs yeux s’ouvrent devant le pain rompu, l’essentiel de la vraie vie. La seule chose que je demande, c’est la foi pour avoir la force d’aimer, de pardonner et la persévérance. Seigneur, tu es mon rocher ».
Annick R. et Madeleine R., SCR, à Nanterre