Le Postulat des Sœurs du Christ Rédempteur au Burkina Faso

Le Postulat prend en compte la dimension humaine et spirituelle des jeunes. Il veut préparer d’abord des femmes, puis des religieuses pour l’Église universelle et la mission dans le monde.

Les premières sœurs du Christ Rédempteur arrivent en Haute Volta en 1963. Elles s’implantent dans le diocèse de Fada N’Gourma, précisément dans la paroisse de Taambaga. Pendant une trentaine d’années de présence en terre africaine, elles ne se posent pas la question d’une relève après elles…

Cependant, en 1992-1993, Monseigneur Jean-Marie Compaoré, évêque d’alors de Fada N’Gourma, les interpelle et les encourage à accueillir les jeunes filles qui désirent vivre leur charisme. Il faut noter la détermination et l’insistance d’une jeune aspirante nommée Christine Lompo, originaire de Logobou, paroisse de Taambaga. Détermination et insistance qui vont bouleverser le flegme et les doutes des sœurs pour accueillir les jeunes.

Ainsi, en 1993, la congrégation commence à réfléchir à l’accueil des jeunes filles en son sein : rencontres entre sœurs, entre aspirantes et sœurs, temps de réflexion et de prière, sans oublier l’œuvre de la Providence divine… aboutissent à la création d’une structure de formation religieuse. En 1995, le projet de construire le postulat figure dans la circulaire de la supérieure générale, sœur Thérèse Potiron.

En 1997, les travaux de construction sont mis en route. En octobre, un des pavillons est achevé. Ainsi, le 13 novembre 1997, arrivent trois jeunes postulantes burkinabè : YAKNABA Juliette, DIALGA Florence et NIKIEMA Honorine. Cependant, Christine LOMPO est empêchée pour des difficultés familiales. Le 21 Novembre 1997, ces trois jeunes filles sont accueillies officiellement par sœur Thérèse Potiron, assistée de la conseillère sœur Angèle Helleu. Les communautés résidant au Burkina Faso (Fada Myriam, Piéla, Namoungou et Salembaoré) ont soutenu cet événement par leur présence.

La sœur Andréa Haudebert fut la première formatrice de 1997 à Mars 2000. Après elle, ont suivi d’autres formatrices européennes jusqu’en Septembre 2012. Puis ce fut des formatrices africaines qui ont assuré la relève jusqu’en nos jours. Aujourd’hui, nous comptons 26 sœurs du Christ Rédempteur passées par le postulat et quatre nouvelles communautés ont été créées (Ouagadougou : Noviciat et Notre Dame de Pontmain, Mogtedo et Gombousgou).

La maison du postulat compte aujourd’hui une responsable de formation, deux autres formatrices et 10 jeunes venant de différents diocèses : 07 en deuxième année et 3 en première année. Dans sa pédagogie, elle prend en compte la dimension humaine et spirituelle des jeunes. Elle assure l’enseignement de la théologie doctrinale et chrétienne. Elle organise des ateliers de travail comme l’élevage, le jardinage, le tricot, la teinture, la confection de chapelets, de savons, de sacs… Elle offre aussi des activités et services qui responsabilisent les jeunes dans la gestion, la dynamique de groupe et le rendre compte. En somme, toute la formation donnée prépare d’abord des femmes, puis des religieuses pour l’Église universelle et la mission dans le monde.

Alors notre dernier mot est un MERCI à Dieu pour ces 25 ans de grâces de notre postulat des sœurs du Christ Rédempteur. Merci à Dieu pour ce que cette structure de formation a apporté à notre famille religieuse, à notre Église locale et universelle, à notre société. Puisse Dieu continuer de nous bénir à travers elle et que toutes les personnes qui y passeront portent des fruits qui demeurent…

Au postulat des sœurs du Christ Rédempteur

Sœur Juliette Y, SCR, maîtresse du Postulat, Fada N’Gourma

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