Nos pas dans les pas de Jésus…

Le 7 novembre 2019, un groupe de 16 personnes de “l’Evangile au bas des tours” (Rennes) s’envolait pour la Terre Sainte avec 2 autres groupes de Paris lisant eux aussi régulièrement la Parole de Dieu.

Le 7 novembre dernier, un groupe de 16 personnes de “l’Evangile au bas des tours” (Rennes) s’envolait pour la Terre Sainte avec deux autres groupes de Paris lisant eux aussi régulièrement la Parole de Dieu. Déjà, nous nous étions rencontrés un week-end de Juin pour préparer ce pèlerinage.

Le désert

Accompagnés par 3 prêtres théologiens et le Réseau St Laurent, jour après jour nous avons marché sur les pas de Jésus en ayant toujours présentes les trois dimensions suivantes : les lieux où nous faisions mémoire de la vie de Jésus, la rencontre avec des populations engagées dans l’instauration de la paix, des moments de célébration.

Nous avons commencé par le désert où nous avons rejoint Jean qui baptisait les nombreuses populations venant à lui. Aujourd’hui encore, c’est la foule qui vient faire un acte de conversion. Les peuples du désert, nous les avons rencontrés chez eux, sous leur tente de Bédouins. Ils nous ont partagé leur situation d’exclus, mais se battent pour eux et leurs enfants. A Bethléem, nous avons célébré Noël au Champ des bergers, puis rencontré les sœurs du Monastère de l’Emmanuel qui vivent tout près du Mur de séparation. Elles prient et œuvrent pour que la paix l’emporte sur la haine. Sur le Mur, elles ont fait mettre une icône de Marie, sachant que chaque religion respecte Marie. C’est dans ce sens qu’elles ont proposé à tous le lavement des pieds. Temps intense et engageant pour chacun de nous.

Le Mur de séparation avec l'icône de la Vierge Marie

Nous étions prêts pour rencontrer, le jour suivant, des Palestiniens à “La tente des Nations”. Depuis 26 ans, ils se battent pacifiquement pour conserver leur terre encerclée de 5 colonies juives. A l’entrée de chez eux, on peut lire le slogan : « Nous refusons d’être ennemis ». En réponse à la violence qui leur est faite en coupant plus de mille oliviers sur leur terre par exemple, nous en avons planté 5 chez eux en chantant notre foi dans un monde de Paix.

Est venu ensuite le temps de suivre Jésus à Jérusalem, en communion avec le paralysé de Bethesda au bord de la piscine. Puis une journée de célébration qui commençait à Gethsémani, par le temps pénitentiel, et qui s’est prolongé par un chemin de croix dans les rues menant à l’église de la Résurrection. Temps fort où chacun a vécu son propre chemin intérieur dans de longs temps de silence. Tous ces moments de partages, d’entraide pour la marche ou pour pousser les fauteuils, ont été vécus dans la joie, dans la bonne humeur fraternelle.

Puis nous avons quitté “la Maison d’Abraham” où nous logions pour nous rendre à Nazareth. Sur ce lieu, Marie nous était très présente et nous a donné à rencontrer une autre femme, Mona, palestinienne musulmane, qui aujourd’hui se bat avec 80 autres femmes, qu’elles soient juives, chrétiennes, ou musulmanes, pour que la femme ait toute sa place dans leur pays. Notre séjour s’est terminé sur le lac de Tibériade au bord duquel nous avons célébré l’Eucharistie pour la dernière fois. C’est là que nous avons été renvoyés chez nous et avons reçu, par fraternités, la bénédiction pour la mission qui nous attendait au retour.

La bénédiction finale

Sœurs Michelle et Claudine, SCR, Rennes

Le Jourdain Le Mont des Oliviers Plantation de l'olivier
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