Poème : Vision double

Le jour des Rameaux, Jésus, monté sur un âne, entre dans Jérusalem sous les acclamations de la foule… Le pape François, de sa papamobile, salue une multitude de pèlerins.

Rameaux Evangéliaire d'Egbert

Immense. Une foule attendait.
Manteaux tendus sur le chemin
Criant, les palmes à la main.
C’est l’immense espoir qui montait

Riches ou pauvres c’est la fête
Le voici, juché sur un âne
C’est de Dieu que sa tâche émane
Il vient de loin, de Nazareth !

Par ces mots qu’il a su leur dire
On pressent déjà qui Il est
De tous les villages on est prêt
A l’Esprit qu’il veut introduire

Prenons garde à ceux qui ruminent.
Le mal se tait mais il chemine
L’Espérance est provocation
Elle est joie et consolation.

Le pape François

Immense. Une foule attendait.
Place saint Pierre que de monde !
Espérant l’élection féconde
C’est l’immense espoir qui montait

Riches ou pauvres il les fascine
Ce pape et sa papamobile
C’est de Dieu qu’il choisit son style
Il vient de lointaine Argentine

Par ces mots qu’il a su nous dire
On pressent déjà qui Il est.
De toutes nations on est prêt
A l’Esprit qu’il veut introduire

Nos lendemains seront plus beaux
Par François pour aimer les hommes.
Heureux tous ! Autant que nous sommes !
Aujourd’hui, ce sont “les Rameaux”.

De Christian DELHOMME,
poème transmis à Sr Madeleine R., SCR, Nanterre

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