Cette visite était guidée par les Sœurs du Christ Rédempteur - Andréa et Martine - locataires privilégiées de ce lieu béni.
Entrés en rangs très ordonnés et “en grand silence” dans la première salle qui fut probablement la chambre du Père, les enfants n’avaient pas assez de leurs deux yeux pour contempler ce qui s’offrait à leur regard, ni assez de leurs oreilles pour écouter les quelques explications fournies par les Sœurs, en réponse à leurs questions.
Outre les écrits et tableaux muraux relatant la vie du Père Guérin au cours de ces 36 années passées à Pontmain (1836-1872), leur attention se porta tout particulièrement sur la malle de bois qui était celle avec laquelle l’Abbé Michel arriva de St Ellier du Maine au pauvre village de Pontmain, en novembre 1836. Il fallut bien évidemment ouvrir cette “Malle aux Trésors” dont le contenu les intriguait tant.
La deuxième salle - probablement le bureau - fut encore plus riche en découvertes puisqu’elle contient de précieux souvenirs - objets très spécifiques et plus personnels de notre bon curé :
- Objets du culte : calice, patène, livres de prières
- Vêtements sacerdotaux : étole magnifiquement brodée, surplis
- Prie-Dieu, dont il fallut bien sûr expliquer l’usage
- Bureau d’époque : quelques manuscrits tirés du Diaire (journal quotidien) y sont exposés.
Plusieurs élèves particulièrement intéressés se sont risqués à en déchiffrer quelques lignes - tout en pensant qu’une loupe serait bien utile tant les textes écrits à la plume étaient d’une calligraphie bien minuscule !
Point n’est besoin d’ajouter que la cheminée au creux de laquelle se trouvent quelques bûches et une paire de sabots de bois les ont captivés et ont suscité encore nombre de questions. Tout autant que la magnifique lampe à pétrole qui trône au milieu de la table ronde, sans oublier la pompe du jardin qui attira l’attention à leur sortie !
Après quasiment une demi-heure de visite, les élèves ont été rejoints par le Père Alexandre (prêtre chapelain) qui a sans aucun doute enrichi encore les connaissances de ces jeunes enfants par la visite de l’église Paroissiale.
Ainsi, 153 ans après l’apparition de Notre Dame dans le ciel de Pontmain, il est heureux de constater qu’aujourd’hui des enfants de l’âge des voyants Eugène, Joseph, Jeanne-Marie, Françoise, sont capables d’être à l’écoute et toujours intéressés par l’événement qui a marqué à jamais cet humble village.
Jésus se tournant vers ses disciples leur dit en particulier :
« Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! » (Luc 10, v 23)
