Quelques questions posées à Sr Edith

Sœur Edith YONLI a fait son engagement définitif au Burkina Faso le 7 septembre 2019. Elle a accepté de répondre à quelques questions…

Sœur Edith YONLI a fait son engagement définitif au Burkina Faso le 7 septembre 2019 (en même temps que Sr Léa Naba). Elle a accepté de répondre à quelques questions :

1 - Tu viens de faire ton engagement définitif dans notre Famille Religieuse des Sœurs du Christ Rédempteur. Quels sentiments t’habitent aujourd’hui ?

Sr Edith : La paix intérieure, la joie de vivre, d’aimer et de me sentir aimée de Dieu et de mes sœurs.

2 - Peux-tu nous partager les joies que tu as vécues lors de cette célébration du 7 septembre 2019 ?

Sr Edith : Ma plus grande joie était de me savoir pleinement aimée de Dieu, de me sentir portée par tous vers Dieu et de me voir totalement et définitivement donnée à Dieu par amour et en toute liberté. Ma joie était tellement grande que je me suis dit que si les vœux perpétuels étaient à « re-célélébrer », je recommencerais volontiers. C’est vraiment un moment inoubliable et magnifique !!! J’exprime à chacune de mes sœurs en congrégation et à chacune de nos jeunes en formation ma profonde gratitude pour vos prières, vos marques d’attention. Merci de vous avoir donné corps, cœur et âme pour l’organisation et la réussite de ce grand événement de ma vie. Dieu vous bénisse !

3 - Quelles sont tes espérances concernant ton pays, l’Église, ta mission et celles des autres Sœurs du Christ Rédempteur ?

Sr Edith : Je souhaite que mon pays, le Burkina Faso, retrouve la paix et la stabilité qu’il avait avant l’immixtion des terroristes. Nonobstant l’insécurité qui se fait sentir au sein de mon pays, je demande à l’Eglise de ne pas démissionner de sa mission d’évangélisation, mais de se montrer vraiment proche du peuple de Dieu par ses conseils et son témoignage de vie. En tant que sœurs du Christ Rédempteur, appelées à montrer à tout homme qu’il est aimé de Dieu, je nous invite à assumer pleinement notre mission de coopératrices à l’œuvre de rédemption en osant « sortir vers nos frères là où le mal, la peur et l’injustice empêchent d’être heureux ». La situation actuelle de mon pays me fait dire que l’heure n’est plus aux théories, mais à la concrétisation de ce que nous répétons souvent avec enthousiasme sans trop peser la teneur. Alors, courage à nous, religieuses appelées à témoigner de la Justice de Dieu aux Hommes de notre temps, à la suite du Christ Rédempteur.

Sœur YONLI Idani, Marie Edith de la Croix. Interview de Sr Hélène R., SCR

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