Rillé et son jardin d’Eden

En entrant à la maison-mère de Rillé-Fougères, puis dans son jardin potager par quelque endroit que ce soit, vous resterez ébahi par son indescriptible beauté et propreté.

L'arbre de Judée

Il arrive qu’en marchant sur les trottoirs des villes, vous essayez d’éviter les déjections des chiens, des chats et, en ce moment, les masques perdus avec les mégots, les papiers… Entrant à la maison-mère de Rillé, puis dans son jardin potager par quelque endroit que ce soit, vous resterez ébahis par son indescriptible beauté et sa propreté.

D’abord, l’arbre de Judée, avec son tronc écartelé, n’en finit pas de vous ensorceler par ses fleurs roses. Avec le poète, difficile de ne pas chanter : « Je vois la vie en rose… »

Rien ne traîne à nos pieds. La pelouse ressemble à un tapis de sport d’où aucune herbe ne dépasse. La petite tonnelle trônant au milieu d’un des carrés du potager vous appelle à prendre le temps de la contemplation.

La petite tonnelle

Les allées, toujours entourées de leurs petits buis centenaires, encadrent des longs sillons de terre, certains ensemencés, d’autres attendant leurs plantations ou leurs graines.

Les longs sillons de terre fraichement préparés

Des bâches oscillent sous la brise, nous cachant de futures récoltes. Sur les côtés des allées, les célèbres poiriers se sont délestés de leurs fleurs blanches et dissimulent sous leurs paupières vertes de petits indices de vie. Dans des plates-bandes voisines, des tiges vertes pointent leurs têtes, nous obligeant à nous agenouiller pour deviner de quoi il s’agit : oignons ou échalotes ?

Et tout au fond du jardin, les tilleuls aux grands bras dénudés et tordus nous offrent leurs poings comme pour un concours de boxe.

Les tilleuls aux grands bras dénudés et tordus

Avant de quitter les lieux, vous pourriez suivre maintenant cette procession de je ne sais quelle confrérie levant les mains dans un geste de louange : ce sont les arbres de la charmille…

Sr M. Françoise C., SCR, Fougères

Les allées bordées de buis et de poiriers Une suite de tilleuls tous poings dehors…
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