Au cours d’une rencontre, le 23 juillet 2014, entre des habitants de Chevaigné et des religieuses de Rillé-Fougères, les plus anciens de l’Association « Fraternité Africaine à Chevaigné » racontent l’“histoire” qui se vit dans cette commune proche de Rennes depuis 40 ans et même plus.

Les membres de « FRATERNITE AFRICAINE » - créée en 1974 à Chevaigné - aiment rappeler ce que Sr Marie-Claude PELLIER a fait avec les enfants pendant qu’elle était institutrice puis directrice de l’école privée de cette commune (de 1954 à 1967) pour les sensibiliser aux besoins des pauvres en Afrique. Avec eux, diverses “collectes” sont organisées pour gagner un peu d’argent et l’envoyer au Burkina-Faso. En 1967, Sr Marie-Claude quitte Chevaigné parce que sa Congrégation (Rillé-Fougères) l’envoie en mission au Burkina-Faso (anciennement Haute-Volta), dans la communauté de Salembaoré.
A son premier congé, elle suggère à quelques habitants de Chevaigné qu’une aide financière « serait la bienvenue dans ce pays qui est l’un des plus pauvres du monde ». C’est alors que sept personnes décident de trouver des moyens, et qu’elles fondent une « association loi 1901 », reconnue juridiquement le 22 février 1974 : la « FRATERNITE AFRICAINE ». Aujourd’hui, celle-ci compte 40 membres actifs et 112 adhérents qui contribuent à l’œuvre par leurs cotisations…

Une première collecte de papiers, journaux, livres, revues, cartons, ferraille, vieux matériaux, batteries… est organisée par le président, Mr Marcel JUBAULT et son équipe. S’ajouteront bientôt le ramassage de peaux de lapin, de vieux appareils ménagers chez les particuliers, et d’autres chez les commerçants. On fera même la collecte de plumes de poule.
Ce sont des camions des commerçants et des artisans de Chevaigné qui feront les tournées.
Ensuite, ce seront les tris nécessaires, le recueil des fonds fournis par le produit de la vente. La « caisse » est encore renflouée de 1987 à 1991 par le produit de la culture de petits pois, maïs, blé, faite par des agriculteurs sur de futurs terrains à bâtir que la commune a permis de cultiver. Tel le « lotissement des châtaigniers »…
Sr Anne M., SCR
A suivre :