Que vous inspire l’image ci-dessous : « L’Adoration des Bergers » (de Gerard van Honthorst, 1662) ?

Vous pouvez l’exprimer dans le cadre blanc sous la plume ou à la suite des messages déjà écrits, sous forme de réflexions, texte, poème, prière…

« Je suis à vous, à vous seul je veux être, mon Dieu, mon Seigneur et mon Maître. Disposez de ma vie en toute liberté, je m’abandonne à votre volonté » (Chant P. Le Taillandier)
Que vous inspire l’image ci-dessous : « L’Adoration des Bergers » (de Gerard van Honthorst, 1662) ?
Vous pouvez l’exprimer dans le cadre blanc sous la plume ou à la suite des messages déjà écrits, sous forme de réflexions, texte, poème, prière…
C’est la joie ! l’espérance ! la lumière, l’humanité. Il y a beaucoup de tendresse, d’admiration devant cet enfant, nouveau-né. Les bergers sont présents, curieux, ébahis et joyeux. Marie, lumineuse et protectrice, dévoile son fils. Joseph, souriant repose sur le bœuf tranquille. Jésus, source de la Lumière, éclaire tous les visages. Gloire à Dieu, au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime !
Dieu Père, en ce temps d’avent, je te rends grâces pour toutes les personnes que tu as mises sur ma route, ce sont des lumières qui m’ont conduite à Toi. Je te rends grâces pour le regard de bienveillance, les oreilles écoutantes et les cœurs de patience qui sont encore là aujourd’hui. Je te rends grâces pour cette espérance qui m’habite malgré les souffrances de chaque jour. Elles cheminent avec moi, ce sont me chemins de lumière. Je te rends grâces pour m’avoir amenée à toi le pauvre de Noël. Avec Anne Boivent, donne-moi par sa sainteté de devenir plus humble, plus simple et pleine de tendresse pour ceux et celles qui m’entourent. Ce Jésus de Noël c’est le mien. Sœur Noëlle Thérèse
Une naissance ! Un moment de joie qui se voit sur tous les visages de ce tableau. Mais qui est cet enfant ? La scène évoque la venue de Dieu parmi les hommes. Son Amour pour chaque être humain est si grand qu’il s’approche de nous et nous rejoint dans notre vulnérabilité. Se savoir aimé, accompagné… Accueillir sa lumière donne goût à notre quotidien.
Quel éblouissement que cet Enfant ! Marie, Joseph, tous les bergers deviennent des êtres de lumière en regardant l’Enfant.
Mais qui est-il donc pour faire briller ainsi les yeux de l’âme du plus saint au plus mécréant, qui n’oppose aucune résistance ? Chacun se laisse faire car se sont des éclairs d’amour que nous envoie ce Bébé.
J’aime m’arrêter dans la rue et regarder un bébé dans sa poussette ou niché au creux des bras de sa maman. Rappelons-nous nos séquences d’enfance quand nos parents nous emmenaient à l’Eglise voir la « crèche » ou quand nous la construisions à la maison, même si celle-ci avait peu de valeur artistique. Nous battions des mains et nous nous accrochions aux chaises pour rester là. Redécouvrons nos yeux d’enfants et osons encore envoyer des cartes de crèches à nos amis en soulignant combien c’est important pour nous. Non, nous ne sommes pas rétros ! Avec Jésus de la Crèche, laissons-nous renaître en battant des mains et en criant : merci merci !
Le tableau nous montre déjà que L’Enfant Jésus est la source de la lumière, comme il sera dit plus tard dans l’Evangile : “Moi, je suis la Lumière de la vie”. Dans les environs de l’étable vivaient aux champs des bergers qui veillaient la nuit sur leur troupeau. Tout d’un coup, un Ange leur apparut et annonça la naissance de Jésus, notre Sauveur. Alors les bergers se disaient : « Allons donc à Bethléem pour voir ce qui est arrivé ». Ils trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né, Jésus. Après avoir adoré l’Enfant et offert des présents, ils allèrent raconter aux autres gens ce qu’ils avaient vu de leurs propres yeux. En entendant cette nouvelle, ceux-ci en furent émerveillés.
Noël, une lumière originale et originelle. Trop souvent il fait nuit dans le cœur des hommes. En cette nuit de Bethléem une lumière jaillit pour les hommes. Alors, j’ai voulu aller voir cette lumière et ai rencontré des bergers. Les bergers, des pauvres socialement et, ils ont entendus le message d’Isaïe : « Un enfant nous est né, un fils nous est donné ». Il y avait l’enfant, la maman jeune accouchée,le papa Joseph. Les bergers sont les premiers visiteurs dans cette pseudo -maternité avec pour habitants un âne et un bœuf d’un certain âge. Les bergers ne sont pas venus avec de la layette achetée chez Bébé neuf, mais avec des moutons. Le cadeau n’est jamais une question de prix mais l’investissement du cœur. Dieu naît dans le silence de la nuit, dans le silence de nos pauvretés si nous ouvrons nos cœurs.. Dieu a pour couffin une mangeoire avec de la paille…elle n’avait que la couleur de l’or.Il n’y avait que le bois de la croix qui était du vrai bois trente trois années plus tard Dieu est nu, Dieu est dénudé, il n’est habillé que d’amour. Dieu semble faiblesse mais sa richesse est sa tendresse amoureuse. Le bébé de la pseudo-maternité attend à naître dans ton cœur. Viens à la crèche avec les bergers, sans tes moutons mais avec un cœur ouvert. Tais-toi, regarde, fais silence, laisse-toi envelopper par le mystère de Noël, par la musique de son amour, ce sera une ode à la joie. Mystère de Dieu, il épouse notre humanité. « Un enfant nous est né, un fils nous est donné, éternelle est sa puissance » René FRENEL