La barque est assaillie par les flots en furie, mal symbolisé ici par les 2 éléments qui figurent en haut à droite. Leur souffle a provoqué le vent violent qui a soulevé les eaux, levé la tempête.
Chez les disciples, c’est la grande panique… Amplifiée encore quand ils prennent Jésus marchant sur la mer pour un fantôme.
« C’est moi, n’ayez pas peur ! » Pierre toujours réactif, se précipite à sa rencontre jusqu’au moment où il se met à douter de ses propres capacités et à s’enfoncer… Mais en même temps il crie vers Jésus, ses mains s’agrippent à celle que lui tend son Sauveur avec tendresse.
Mains évocatrices aussi des autres apôtres exprimant à la foi ou successivement peur, supplication, reconnaissance… Images de nos propres sentiments : le doute et la confiance ne cohabitent-ils pas aussi bien souvent en chacun de nous ?
La barque représente traditionnellement l’Église. Au cœur de ses moments sombres, de ses tempêtes, de ses efforts surhumains… Jésus est là, l’oreille écoutante, la main tendue, prêt à reprendre lui-même le gouvernail.
Et alors, Il nous réserve des merveilles, nous en savons quelque chose !