Ne tirez pas sur les enfants !

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Le 28 février 2021, voyant des soldats qui s’apprêtent à charger une foule de jeunes, Sœur Anne Rose, religieuse birmane, décide de s’interposer. A nouveau, le 8 mars (photo ci-dessous), Sœur Ann Rose - symbole de la résistance - s’agenouille devant les militaires birmans pour les supplier de stopper leurs tirs, pendant la manifestation.

Que vous inspire l’image ci-dessous : « Ne tirez pas sur les enfants ! » ?

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Vos témoignages

  • Ne tirez pas sur les enfants ! 15 juin 2021 17:21, par Communauté de Nanterre

    Cette photo manifeste la violence des armes. En face la résistance par un geste de supplication et de paix. Cette religieuse donne, au monde, un témoignage de foi en s’agenouillant et en s’écriant : « Ne tirez pas sur les enfants ! ». Un des soldats semble avoir entendu et prend le risque de la non-violence. Par son geste de courage, cette religieuse nous fait penser au Christ en croix. Dans nos vies personnelles, nous sommes invitées aussi à poser des actes de non-violence. " Tu sais combien les hommes ignorent ce qu’ils font. Tu n’as jugé personne, tu donnes ton pardon. Partout des pauvres pleurent, partout on fait souffrir. Pitié pour ceux qui meurent et ceux qui font mourir"

  • Ne tirez pas sur les enfants ! 9 juin 2021 22:00, par Paula, Néerlandaise

    Sr. Ann-Rose est agenouillée et elle écarte les bras en suppliant les soldats de ne pas tirer sur les enfants. Deux soldats sont aussi agenouillés. Sr Ann se rend bien compte de la gravité de la situation. Mais elle est très courageuse et totalement libre. Elle témoigne de sa foi et de sa grande confiance en Dieu. Elle n’est “attachée” à personne, ni à “rien”. Elle est sûre que son Dieu ne la laissera pas toute seule. Comme Jésus elle aime les enfants. Lui qui a dit à ses disciples : « Laissez venir à moi les petits enfants, ne les empêchez pas… »

    Prions le Seigneur de donner la liberté et la paix à tous ceux / celles qui en sont dépourvus.

  • Ne tirez pas sur les enfants ! 1er juin 2021 22:48, par FRENEL

    Photo ô combien surprenante frôlant l’irréel. Une religieuse par la force de sa présence, fait baisser les armes des soldats. Nous sommes contraints à un choix : la paix ou la guerre ! Et, je voudrais épingler mes attitudes ambivalentes. Mes mains de violence ne portent pas des fusils mais elles deviennent parfois médiatrices du mal. Puissent-elles devenir des colombes de la paix. Alors les épées se changeront en soc de charrue…Michée 4/3 er Isaîe 2/4) Et si ma langue pouvait parfois faire silence.( Voir épitre de st Jacques) Alors ma langue deviendrait vectrice de paix refusant les jugements blessants laissant des plaies à jamais ouvertes ou des cicatrices indélébiles. Et si mes yeux étaient remplis d’amour sur mes proches sans injecter le venin de la blessure..il me faut adopter le regard de Jésus.(Jn 4 Jn 1/12 Lc 22/61 Mc 1O0/21) Jésus( le ou la )regarda et l’aima Il me faut prendre le chemin de la violence des pacifiques. Et si mes discussions parfois impétueuses et frôlant la violence prenaient la couleur du dialogue et de l’amour…Alors il me faut transformer mes joutes oratoires pour faire route ensemble pour un chemin de dialogue. Ce n’est pas gommer nos différences mais essayer de trouver un consensus et accéder à une parcelle de vérité dans une communion fraternelle. La vie communautaire( mariage, vie religieuse, groupes de travail) ne peut se vivre que dans une démarche synodale, démarche du vivre ensemble, démarche d’une recherche pour trouver une route commune. Route sans cesse à tracer dans des réajustements renouvelés impliquant une certaine pauvreté de nos certitudes. Que la paix soit toujours avec nous, invitation dans nos célébrations…A chacun de nous de l’actualiser. René FRENEL

  • Ne tirez pas sur les enfants ! 1er juin 2021 10:13, par tatynono

    Cette prise de vue vous atteint le cœur plus qu’une épée. Peut-on aller plus loin dans le don de sa vie : « Seigneur, je donne ma vie pour que mes frères soient sauvés de la mort » ? Comme Jésus sur la croix, cette religieuse les bras en croix nous rappelle la Parole de Jésus avant de mourir : « Mon Père, je m’abandonne à Toi, je donne ma vie pour que les hommes l’aient en abondance et soient épargnés de la mort ». Qui est capable d’un tel geste ? Maximilien Kolbe l’a fait pour sauver un prisonnier de la mort au Goulag. Le maire du Val d’Izé s’offrit pour partir dans l’enfer des camps, afin de sauver ses concitoyens enfermés dans l’église et qui devaient être brûlés. Ce geste est tellement fort que cela désarçonne complètement les soldats, et même les fait s’agenouiller. Seigneur, donne-moi cette foi capable de m’offrir à Toi dans les souffrances quotidiennes. Que par ce geste, la paix revienne dans le monde !

  • Ne tirez pas sur les enfants ! 30 mai 2021 11:08, par Sœur YONLI Idani Edith

    L’image de la religieuse à genoux face aux policiers birmans, est un signe de courage et d’abandon d’une personne qui décide de témoigner de sa foi en Jésus-Christ en osant plaider pour la cause des innocents même devant le danger de la mort, parce que consciente que Dieu est avec elle et qu’il est capable de toucher le cœur de ceux qui sèment la terreur pour les attendrir. On peut dire que cette religieuse s’est laissée totalement habiter par Dieu, et c’est pour cette raison qu’elle ose aller à la rencontre de ces hommes, comme la reine Esther dans l’Ancien Testament (Est 5), dans un esprit de sacrifice et d’immolation, dans la confiance et l’abandon total à la sainte volonté de Dieu qui seul peut la délivrer et délivrer son peuple de la main des oppresseurs.

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