Thomas incrédule et Jésus Ressuscité

Que vous inspire l’image ci-dessous : « Thomas incrédule et Jésus Ressuscité ». Evangéliaire d’Echternach, 11e siècle :

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Vos témoignages

  • M. No 29 avril 2013 11:54

    La contemplation de cette image me renvoie à l’évangile de Jean (20, 19-31).

    Thomas ne pouvait pas croire les disciples qui lui annonçaient avoir vu le Seigneur.
    Jésus - toujours à notre recherche - revient 8 jours plus tard. Thomas était là avec eux.
    Jésus semble lui dire : « Avance ton doigt ici et vois mes mains ; avance ta main et mets-là dans mon côté. Cesse d’être incrédule, sois croyant ! »
    Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».
    Et Jésus : « Parce que tu as cru, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».

    Ces paroles de Jésus m’invitent à découvrir les signes de sa Présence parmi nous et à travers toutes les personnes rencontrées. Il est là, à nos côtés, Il marche à notre rythme, et nous ne Le voyons pas toujours, ou nous Le voyons après coup seulement.

    J’ai envie de Lui chanter :
    Sans Te voir, nous T’aimons,
    Sans Te voir, nous croyons
    et nous exultons de joie, Seigneur,
    Sûrs que Tu nous aimes, nous croyons en Toi !

  • Elisabeth 28 avril 2013 13:18

    Thomas, qui met son doigt dans le côté ouvert de Jésus, me fait penser aux personnes qui ne croient pas.
    Dans l’établissement où je suis, c’est parfois difficile à vivre. Tous les jours, je me rends compte de l’aide de Dieu qui me provoque à agir et à être attentive aux autres pour un mieux vivre ensemble.
    L’homélie de la messe d’aujourd’hui m’a permis de mieux comprendre ce qu’est l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous.

    « Seigneur, tu es tendresse, plein d’amour, ta bonté est pour tous » }}} Ps 144

  • Camille 22 avril 2013 07:31

    Cette image est un gros plan, à la manière de St Jean, sur deux personnages seulement.

    Je suis frappée par la grande expression, pleine de simplicité, de cette représentation. Les couleurs sont chaudes et unifiées. Les gestes sont limités à ce qui est essentiel :

    • le bras droit de Jésus est largement tendu, offrant une grande disponibilité à la requête de Thomas
    • les regards sont particulièrement expressifs et personnalisés. Celui de Jésus « couve » de douceur et de bonté, pour ainsi dire, son disciple à la foi si fragile ; celui de Thomas, un peu gêné peut-être, fixe cependant la plaie salvatrice qu’il touche docilement…

    Jésus est présenté comme le Maître, avec le parchemin de la Parole. Il a l’auréole crucifère et les plaies du Sauveur.

    Thomas est désigné par une inscription.

    L’Evangile de Jean dit que les portes étaient encore verrouillées ce jour-là, malgré une précédente apparition de Jésus au groupe qui avait reconnu avec joie son Seigneur…
    Cette scène aura donc été bénéfique aussi pour tous les disciples apeurés, à la foi encore bien chancelante !

    Elle l’est pour l’Eglise de siècle en siècle, elle l’est pour chacun de nous en cette Année de la foi, elle l’est pour moi, chacun « jumeau » de Thomas dans le doute comme dans la foi !

  • Aurélie 22 avril 2013 06:55

    L’ensemble de l’image avec ses belles couleurs plaît à l’œil.
    Les gestes, les yeux sont expressifs. Jésus regarde bien Thomas, Thomas regarde la plaie, il paraît un peu hésitant, il est appliqué…

    Il y a une grande disparité dans la taille des 2 personnages. Le bras de Jésus, étendu, est très grand. Sa main gauche porte comme un parchemin. On voit la trace de clous.

    A Thomas, il a fallu un signe, il a eu besoin de voir. A nous aujourd’hui, il est dit aussi : « Heureux ceux qui voient sans avoir vu ». Notre foi compte sur la foi du Corps entier.

    « Seigneur, augmente en nous la foi ! »

  • Germaine 22 avril 2013 06:45

    J’aime la foi de Thomas. Elle ressemble à la mienne bien souvent.

    J’admire la bonté de Jésus, ce qui ne l’empêche pas de réprimander un peu Thomas : « Cesse d’être incrédule ! ».

    Jésus est souvent comme cela avec nous : « Naie pas peur ! Crois… ».

    Merci, Seigneur !

  • Paula, Néerlandaise 6 avril 2013 20:36

    Voici une image très « parlante » :

    Le regard de Jésus est doux et compatissant, les gestes reflètent la tendresse, les couleurs sont vives.
    Jésus invite Thomas à toucher les plaies : « Regarde les plaies de mon côté, de mes mains. Maintenant que tu as vu, crois ».

    Oui, dans la « reconnaissance » du Ressuscité, ce n’est pas la vue (par les yeux de chair) qui est première, mais c’est la foi (par les yeux du cœur). Du moins : l’essentiel est caché pour les yeux : « Heureux qui croit sans avoir vu ».

    Thomas ne voit pas seulement la personne de Jésus, mais il « comprend » que Jésus est son Seigneur et son Dieu. Thomas maintenant le croyant ! Thomas sent qu’il rencontre la Vie même, l’Esprit qui fait de lui un croyant (d’incrédule qu’il était).

    Il ne sagit pas de vouloir reconnaitre Jésus avec des yeux humains, mais plutôt comme Il se montre à nous : dans les malades, les pauvres, les affamés, les marginaux.

    C’est cela la foi de Pâques : Jésus lui-même vient se mettre au milieu de nous, faisant brûler notre cœur de sa paix, de sa joie et de sa certitude.

    Ce même Esprit de Jésus nous embrase également. Comme des élèves de Jésus, nous sommes invités nous aussi à nous rassembler autour de Lui, à éliminer de nos vies la désunion, à vivre et partager la vraie paix, la vraie joie et la vie en abondance - celle qu’Il nous a promise.

    HEUREUX QUI CROIT SANS AVOIR VU !

  • Annick et Madeleine Nanterre 4 avril 2013 15:32

    Jésus apparaît à Thomas qui a dit : "Si je ne mets pas mon doigt dans son côté… je ne croirai pas". Thomas fait l’expérience de la rencontre de Jésus vivant avec les marques du crucifié. Les couleurs rouge-ocre des vêtements manifestent une communion, une intimité, une profondeur dans la relation. Jésus se laisse toucher au point de faire naître la foi chez Thomas : « Mon Sauveur et mon Dieu ».

    C’est une invitation pour nous à s’approcher du Christ ressuscité :

    • dans sa Parole qui relate les apparitions en ce temps de Pâques
    • dans les divers témoignages des personnes rencontrées
    • dans les souffrances partagées où la vie est plus forte que la mort.

    " Ne cherchons pas hors de nos vies
    A retrouver son passage :
    Il nous rejoint sur nos sentiers ;
    Mais au-delà de notre mort
    C’est lui encor
    Qui nous attend sur le rivage"
    .

  • Mon Seigneur et mon Dieu, Jésus Ressuscité,
    Ton auréole manifeste ta grandeur.
    La marque des clous témoignent de ta souffrance.
    Tu tiens en main le Livre : l’Ecriture est accomplie !

    Tu exauces la demande de Thomas qui exige de toucher pour voir !
    A Marie-Madeleine tu disais : « Ne me touche pas… »,
    Mais à Thomas tu dis : « Avance ton doigt et pénètre jusqu’à mon cœur ouvert ».
    Et Thomas touche et ouvre sa main gauche pour accueillir dans la foi ton grand Amour.

    « Maintenant que tu as vu, tu crois. Heureux qui croit sans avoir vu ! »

    Et de ta main droite, tu envoies ton disciple comme tu as envoyé Marie-Madeleine : « Va dire à tes frères … ».

    Mon Seigneur et mon Dieu, en cette année de la foi, augmente en tous les baptisés la certitude que Tu es avec eux et le souci d’annoncer la merveilleuse nouvelle de Ta présence en notre monde.

  • Geneviève 3 avril 2013 19:26

    Image très expressive !

    Jésus semble dire à Thomas :
    "N’aie pas peur, c’est bien moi.
    Regarde les plaies de mon côté, de mes mains".

    L’attitude de Jésus est comme celle d’un bon Père plein de compassion.
    Son bras droit levé semble protéger Thomas au regard interrogateur, craintif, timide…

    Oui, j’aime ce passage de St Jean : 20, 24-28.
    Je le trouve très proche de ma condition humaine.
    Vivre la foi dans le quotidien : pas facile… mystère !

    Thomas a écouté ses amis lui raconter avec joie, conviction, la visite de Jésus ressuscité,
    mais lui était absent avec l’esprit ailleurs.
    Il reste perplexe.
    Il ressasse sans cesse les événements récents…
    Et voici huit jours que tout est passé et rien ne s’éclaircit…
    Tout semble incroyable…

    Mais Dieu prend son temps.
    Quelle patience de Dieu :
    il laisse chacun faire sa route…

    Enfin Thomas - peut-être un peu pacifié - sans tout comprendre encore,
    laisse sortir de son cœur cette parole :
    « Mon Seigneur et mon Dieu ».
    Comme un appel au secours.
    Et tout change.
    Sa vie est transformée.
    Il croit.

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