Voici une image très « parlante » :
Le regard de Jésus est doux et compatissant, les gestes reflètent la tendresse, les couleurs sont vives.
Jésus invite Thomas à toucher les plaies : « Regarde les plaies de mon côté, de mes mains. Maintenant que tu as vu, crois ».
Oui, dans la « reconnaissance » du Ressuscité, ce n’est pas la vue (par les yeux de chair) qui est première, mais c’est la foi (par les yeux du cœur). Du moins : l’essentiel est caché pour les yeux : « Heureux qui croit sans avoir vu ».
Thomas ne voit pas seulement la personne de Jésus, mais il « comprend » que Jésus est son Seigneur et son Dieu. Thomas maintenant le croyant ! Thomas sent qu’il rencontre la Vie même, l’Esprit qui fait de lui un croyant (d’incrédule qu’il était).
Il ne sagit pas de vouloir reconnaitre Jésus avec des yeux humains, mais plutôt comme Il se montre à nous : dans les malades, les pauvres, les affamés, les marginaux.
C’est cela la foi de Pâques : Jésus lui-même vient se mettre au milieu de nous, faisant brûler notre cœur de sa paix, de sa joie et de sa certitude.
Ce même Esprit de Jésus nous embrase également. Comme des élèves de Jésus, nous sommes invités nous aussi à nous rassembler autour de Lui, à éliminer de nos vies la désunion, à vivre et partager la vraie paix, la vraie joie et la vie en abondance - celle qu’Il nous a promise.
HEUREUX QUI CROIT SANS AVOIR VU !