Après l’hiver, il y a toujours le printemps !

De même qu’il faut neuf mois à un bébé pour voir le jour, ainsi en est-il du long temps nécessaire à l’éclosion du printemps ! Dame Nature paraît dans ses plus beaux atours : la VIE est là, de nouveau !

La jolie clématite odorante

De même qu’il faut neuf mois à un bébé pour voir le jour, ainsi en est-il du long temps nécessaire à l’éclosion du printemps ! Eh oui, l’hiver - rigoureux par moments - n’a pu étouffer la VIE. Comme la marmotte engourdie risque peu à peu le bout de son nez, ainsi en est-il aujourd’hui de dame Nature en plein travail de renouveau… Notre jardin pousse ses cris d’enfantement : voilà le PRINTEMPS qui arrive !}}}

Les anémones au cœur large ouvert

Les perce-neige - les premiers - ont stoppé la course des enfants passant devant notre grille. Les pêchers fleurissent d’une manière effrénée, comme pour échapper aux dernières gelées. Les frimas de l’hiver n’ont pas empêché les jonquilles d’ensoleiller le jardin, même à travers grêle et brouillard. Les tulipes, trop avares de leurs calices, torpillent toute admiration prolongée. Par contre, les anémones s’ouvrent à s’éclater le cœur. Plus loin, la vigne vierge offre l’assurance que bientôt ses grappes galoperont tout le long du mur.

Les tendres pousses de l'hortensia

Caché derrière le large rhododendron criblé de bourgeons, l’hortensia s’habille déjà de tendres pousses prometteuses. Ce qui fait aussi notre contemplation, ce sont ces pieds de cyclamens sauvages aux couleurs vives, surgissant drôlement au pied d’un pêcher depuis plus d’un mois. Enfin, sur la palissade de séparation du voisin, rien n’arrête la course de la clématite blanche qui, avec ses 6 ou 7 mètres de long, vous en met plein la vue et plein les narines !

Mais n’oublions pas ces humbles petites pâquerettes (marguerites) envahissant la pelouse qui me ramènent invariablement à notre sœur Imelda. Elle qui nous enchantait tant de son accent néerlandais, avec sa mélodie de la petite « Magrite » ! Et il y a aussi à la porte le splendide genêt d’or, lui qui a donné son nom à notre maison : il laisse tomber généreusement ses branches lourdes pour que nous puissions en faire un bouquet plein de soleil.

Le genêt d'or à l'entrée

Je n’ai pas parlé du camélia de l’entrée. Il est tellement remarquable qu’une maman de couleur, garant sa voiture devant chez nous, s’est écriée : « Oh les belles roses ! ».

Oui, Dieu est grand, Dieu est bon en toutes ses œuvres ! De la mort à la vie, voilà le chemin vers Pâques…

Le camélia près du portail

Sœur M. Françoise C., SCR, Rennes

La Clématite nacrée Le camélia d'accueil Le cyclamen sauvage Le perce-neige qui a ouvert le bal… Les humbles petites pâquerettes Les jonquilles gavées de soleil Les pêchers dans toute leur splendeur ! Les tulipes « réservées » Les tulipes ensoleillées
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