Sœur Marie-Thérèse - aide-soignante, puis bénévole à la maison de retraite de La Chesnardière à Fougères - a fêté 5 centenaires avec résidents, parents et amis.
Le 30 novembre à la Maison de retraite de la Chesnardière de Fougères, c’était la fête de 5 dames centenaires, dont une de 103 ans : Mesdames Yvonne Jourand, Madeleine Boussion, Pauline Battais, Louise Durand et Marie-Yvonne Macé.
Dans une salle décorée avec goût, chacune et sa famille ont été accueillies très chaleureusement par Monsieur Launois, directeur de la Maison. Toutes, malgré leur âge, sont là, bien présentes et conscientes d’être entourées et fêtées. Avec simplicité, elles accueillent félicitations et souhaits. Un rapide rappel du parcours de chacune fait revenir à leur mémoire le travail d’une vie, à la banque, dans l’enseignement, la « chaussure », le commerce, les PTT. Une chanteuse-interprète de talent prend alors le relais et fait revivre l’ambiance d’antan avec des chansons d’époque, dont celles d’Edith Piaf. Un petit couplet sur l’air de “On n’a pas tous les jours vingt ans”, “On n’a pas tous les jours cent ans”, dans la circonstance aujourd’hui, retrace le parcours de chacune, autrefois et aujourd’hui.

Monsieur Feuvrier, maire de Fougères, est venu pour les féliciter. Il offre à chacune une magnifique gerbe de roses, qui vient s’ajouter à celle de la Maison. Un journaliste d’Ouest-France est également présent pour réaliser un reportage sur cet événement.
La plupart des résidents sont de la fête, heureux et fiers de partager la joie de tous. Une ambiance conviviale et familiale règne tout l’après-midi qui s’est clôturée par un goûter au champagne.

J’ai été frappée par la sérénité et la joie toute simple avec lesquelles chaque personne a accueilli et donné des témoignages de sympathie. L’une des centenaires, Madame Jourand, 103 ans, m’a particulièrement touchée. En quelques mots délicats et avec beaucoup de conviction, elle a su exprimer sa joie et sa reconnaissance envers tous… J’ai été touchée aussi par la demande de cette autre personne disant à quelqu’un qui lui avait manifesté de l’attention : « Quand est-ce que je vous reverrais ? ».

Que dire encore de cet homme qui disait avec cœur : « Je suis très fière de ma maman ».
Cela a été pour moi un beau témoignage : le grand âge peut encore permettre de vivre des moments riches et porteurs d’espérance pour nous
M-Th Morel, SCR, Fougères