« Je suis à vous, à vous seul je veux être, mon Dieu, mon Seigneur et mon Maître. Disposez de ma vie en toute liberté, je m’abandonne à votre volonté » (Chant P. Le Taillandier)
Que vous inspire l’image ci-dessous : « Marie debout au pied de la croix » (Vitrail de l’église St Alphonse d’Youville, Canada) ?
Comment ne pas faire le lien avec notre actualité ?
Vous pouvez l’exprimer dans le cadre blanc sous cette plume ou à la suite des messages déjà écrits, sous forme de réflexions, texte, poème, prière…
"Quand Jésus mourait au Calvaire, Rejeté par toute la terre, Debout, la Vierge sa mère Souffrait auprès de lui".
Jésus, cloué à la croix, vient d’expirer, ou est sur le point de rendre l’âme : « Père, en tes mains, je remets mon esprit ! » Son visage est comme apaisé : « Tout est accompli ! »
Marie, sa maman, entoure de ses deux bras le corps livide de son fils bien-aimé. Marie infiniment triste, et en même temps presque paisible, elle aussi. Leurs deux visages se touchent, se reposent l’un sur l’autre. Marie, co-Rédemptrice… dans une attitude d’extrême tendresse, de totale communion dans la souffrance et dans l’offrande au Père.
Le personnage un peu en retrait, à la main ouverte, c’est toi, c’est moi, c’est chacun(e) de nous, appelé(e) à être aujourd’hui frère, sœur du Christ Rédempteur.
Marie, nous te confions tous ceux qui souffrent ici et là dans le monde de la méchanceté des hommes, et aussi tous ceux qui sont sur le point de faire le grand « passage ». Entoure-les encore de ta tendresse !
Oui, Marie, de tes 2 bras tu enserres ton fils dans une abominable souffrance. Quelle mère peut supporter une telle douleur ? Jean l’ami, est là pour t’accompagner et te redire que tu peux compter sur lui. A la maison-mère de Rillé, 2 sculptures grandeur nature sont là pour rappeler aux sœurs tous ces pères et mères minés par la souffrance et la disparition de leurs enfants tués par la maladie, la guerre, l’avortement… "Je suis avec vous, nous dis-tu… Si vous perdez votre enfant, moi je reste votre mère, je vous garde dans mon cœur pour vous présenter à mon fils souffrant". Pitié, Seigneur, pour ces mamans qui ne sont plus que douleurs. Avec votre Mère, couvrez-les de votre tendresse. Notre-Dame des 7 Douleurs, priez pour nous !
Elle est au pied de la croix, la mère du crucifié…Le vin de cana ne coule plus mais le sang de l’amour. Vin de l’amour au fruit écrasé par le pressoir de la croix. Marie se tient debout, courageuse. Elle a perdu les beaux traits de son visage, ses joues sont burinées par les pleurs de la souffrance en ce vendredi inhabituel, devenu vendredi-saint. La souffrance taraude un être et le défigure puisque des gens disaient : « Pas possible, c’est la mère du condamné ». « Ceci est mon corps livré pour vous », s’actualise la messe au cœur de notre monde. En regardant Marie et Jésus, l’adage « telle mère tel fils » va fort bien ! Jésus enfante sa mère à une commune douleur et se réalise :« un glaive de douleurs transpercera ton cœur ».Elle est là où plane le silence de la mort, désarmée par la cruauté, attendant le dernier souffle, avec tant de souvenirs dans le cœur Ses douleurs sont devenues muettes. On t’appelle à juste titre « La vierge des sept douleurs ». Aujourd’hui, tu es au pied de nos croix souvent plantées par la violence des hommes. L’actualité n’a pas besoin d’être soulignée ! Que de Marie dans ces êtres chassés de leur pays sont en croix.. Que la parole de François puisse atteindre les cœurs habités par la violence !