Père Philippe Bacq et l’évangile

Le Père Philippe Bacq, jésuite, était bien connu des Sœurs de la Congrégation des Sœurs du Christ Rédempteur. Nous rendons grâce à Dieu pour le témoignage qu’il nous a donné.

La mort du Père Philippe Bacq a beaucoup touché les Sœurs du Christ Rédempteur. Il avait, avec Odile Ribadeau-Dumas, accompagné deux chapitres de notre Congrégation, l’un en 1998, l’autre en 2004 ; chaque fois son aide avait été très précieuse.
Mais aussi, il a favorisé l’accompagnement de « groupes évangile » divers animés par des Sœurs du Christ Rédempteur, en France, au Burkina Faso et en RDC. Grâce, entre autres, à l’apport de deux de ses livres : « Un goût d’évangile / Marc, un récit en pastorale » et « Puissance de la Parole / Luc, un Evangile en pastorale ».

Luc / Un évangile en pastorale (1, 1-4, 13 : naissance et vie cachée de Jean-Baptiste et de Jésus). Luc : Puissance de la Parole (Luc 4 jusqu'à la fin).

Philippe a beaucoup scruté les évangiles. Il a permis à d’autres de le faire avec bonheur et de transmettre, comme lui, ce qui a modelé sa vie, et sans doute aussi la vie de ceux qui l’ont connu.

Voici comment s’exprimait le P. Fossion, s. j., à propos de Philippe lors de ses obsèques : « Avec son intelligence comme avec son cœur, il était un enseignant, mais aussi, toujours un apprenti », évoquant aussi « sa capacité d’écoute, d’étonnement, de désapprendre, de se défaire des idées toutes faites, et toujours, à nouveau, d’apprendre de la vie, des événements, des rencontres, y compris des plus petits, des plus éprouvés, des plus disqualifiés selon les normes du monde »… « Sa chair meurtrie lui a appris aussi à incarner l’Evangile ».

C’était un chercheur, un enseignant. C’était avant tout un être de chair ayant connu la maladie (un cancer de la langue durant plus de 25 années).

Philippe avait une quantité d’amis et aussi des amitiés plus personnelles, des amitiés au long cours « qui le nourrissaient, qui le portaient, et, en quelque sorte aussi, l’ont engendré à ce qu’il était ».

Sr A.M. SCR, Fougères, et des passages de l’homélie du Père André Fossion à ses obsèques.

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