« Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé » (Ps 50, 19)

En ces jours où nous sommes confrontés à tant de souffrances et de déchirures, à la violence et à la guerre, cette phrase m’a invitée à la réflexion que je vous partage :
Le dimanche des Rameaux 1793, en pensant à la situation de l’Église de France juste après la Révolution, la maman de Anne Boivent pleurait et priait en gardant ses vaches, et sa petite fille Anne y a été très sensible… Plus tard, est née notre congrégation.

Au pied de la croix, debout, Marie avait le cœur brisé et broyé en voyant son Fils Jésus mourir dans de telles circonstances. Elle l’offrait, impuissante… debout. Et Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts. Jésus nous a donné Sa vie.
Tant de mamans, tant d’hommes, de femmes et d’enfants, devant les souffrances ou la mort de leurs proches, se retrouvent si impuissants, si blessés… Par-delà toutes ces horreurs, le cœur brisé et broyé, je crois à l’œuvre de Vie que Dieu réalise (en ce moment) dans notre humanité.

Transmis par Andrée A., SCR., à Madeleine R., SCR à Nanterre