Une école primaire catholique en visite à Rillé

L’événement ne pouvait passer inaperçu : voici qu’en ce mardi d’octobre, toute une école primaire débarque à la maison-mère de Rillé…

On voit entrer dans l’enceinte de Rillé un bus d’où descendent une nuée de gentils bambinos. Ils sont rejoints bientôt par une centaine de plus grands arrivant à pied. Venant tous de l’école primaire St Joseph de Bonabry de Fougères, ils sont accompagnés de leurs éducateurs et du P. Emmanuel, Curé de la paroisse.

Quelques sœurs de la maison-mère sont là pour les accueillir. Des petits groupes se forment, bientôt dirigés l’un vers la chapelle, l’autre vers les cloîtres, d’autres vers le jardin.

En fin de matinée, tous rentrent dans la chapelle où le Père Emmanuel les y attendait pour une prière. Puis c’est le temps du pique-nique dans le parc de la communauté. De concert avec les oiseaux, ce fut un bon temps de rires et de babillages ; chacun était heureux de grignoter les bons sandwichs préparés par les parents. Naturellement les oiseaux gourmands eurent aussi leur part.

Prière et chants à la chapelle
Pique-nique dans le parc

L’événement m’ayant intriguée, avec sœur Marie-Thérèse D. qui, comme moi, a exercé jadis dans cette école, j’ai souhaité interroger la Directrice de l’établissement sur le pourquoi de cette visite des enfants à Rillé :

  • « C’est une journée qui rentre dans la pastorale de l’école : intégration sociale, culturelle, religieuse de tous les élèves en accord avec les parents.
    Cette première journée était avant tout pour une connaissance mutuelle de tous. D’autres moments sont programmés pour Noël, Pâques, une opération bol de riz, la fête de fin d’année…
    Pour les temps de recueillement soutenus par des chants, des prières, les enfants non concernés - musulmans et autres - ne sont pas tenus d’y assister.
  • Je tiens à vous parler aussi de quelques enfants handicapés cognitifs. Ils font partie intégrante de cette communauté scolaire catholique qui veut essayer de coller au plus près de ce que le Pape François, avec l’Église, attend des Catholiques ».

Voilà, je crois, des enfants préparés pour cheminer jour après jour sur les chemins de l’Évangile. A nous autres, Religieuses, revient le devoir de les porter dans la prière.

Sœur M. Françoise C., SCR, Rillé-Fougères

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