Ce 13 Mars, nous étions huit femmes réunies autour de la table pour fêter deux anniversaires du mois.
J’avais déjà vu trois d’entre elles lors d’une 1re rencontre avant Noël, chez une amie de Rennes que je connaissais depuis longtemps. Cette fois-ci, deux étaient nouvelles, invitées par Christine et Gisèle. Car les amis des amis sont les bienvenus et viennent agrandir le cercle, chacun répondant librement aux invitations. Nous pouvons ainsi partager l’amitié autour d’un repas, d’un café ou à l’occasion d’une visite. Chaque personne se sent accueillie, écoutée, elle partage ou non son vécu : le meilleur, le plus difficile…
Et peu à peu, nous apprenons à nous connaître :
- Presque toutes les personnes présentes sont engagées dans des associations, des mouvements : soirées Alpha, hospitaliers de Lourdes, service Migrants, jardins partagés etc.
- Plusieurs nous ont fait part des bonnes relations qu’elles ont avec les voisins : dans une copropriété de dix appartements, sans ascenseur, tous se saluent et s’entraident ; quelqu’un est en panne de congélateur, on ouvre le sien, pour deux ou trois jours…
Le repas d’anniversaire s’est prolongé par un échange, une discussion sur la foi, la prière, et… la messe pour les morts ! « Pourquoi ne pas laisser les morts enterrer leurs morts » a dit la femme protestante (peu ou pas de culte des morts en effet dans son Église). Une autre a demandé pourquoi la messe est importante dans la vie des croyants. La plus jeune participante (50 ans) - alors que nous sommes toutes des septuagénaires - convertie à la foi chrétienne depuis une dizaine d’années, dit voir beaucoup de signes en réponse à ses prières.
C’est ainsi que l’amitié et la confiance se renforcent par le partage. On peut avoir des points de vue différents. Et pourtant, l’essentiel demeure : le respect, l’estime pour chacun. Alors, ces rencontres deviennent des lieux de vie où chaque personne peut s’arrêter, partir, revenir.
Personnellement, j’aime penser que Dieu se réjouit de voir ses enfants ainsi réunis, animés d’un réel désir de s’aimer uns les autres… Jésus ne nous a-il pas donné l’exemple ? l’Évangile est rempli de ces moments forts d’amitié offerte à tous…
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Sœur Marie-Thérèse G., SCR, Rennes