Hasard ou clin d’œil du ciel

C’était le jeudi matin 12 mars 2020. Je prenais un temps de prière à l’église. De temps en temps, j’entendais des pas dans l’église. Puis un adulte monte jusqu’en haut de la nef, pose son sac à dos et s’assoit, visiblement pour prier.

C’était le jeudi matin 12 mars 2020. Je prenais un temps de prière à l’église. De temps en temps, j’entendais la porte s’ouvrir et des pas dans l’église. Puis un adulte 35/40 ans - appelons-le Nathanaël - monte jusqu’en haut de la nef, pose son sac à dos et s’assoit, visiblement pour prier.

Homme soucieux en prière

En moi était montée cette intention : avant de partir, je vais lui proposer de prier pour lui, à ses intentions.

Arrive alors quelqu’un d’autre qui remonte toute la nef en chantant : il chantait, comme nous parlons, avec une très belle voix. J’ai compris qu’il priait pour un pèlerinage. Sa prière chantée était une forme de prière universelle avec le refrain : « Seigneur, entends la prière qui monte de nos cœurs » ! Il était arrivé près de Nathanaël. Je suis allée près d’eux et je me suis unie à sa prière et je crois bien que Nathanaël en a fait autant.

Prêtre montant la nef de l'église en chantant

A son col romain, je vois que c’est un prêtre. Me présentant, je lui demande ce qui l’avait conduit dans notre église. C’était un ancien directeur du pèlerinage du Tro Breiz. Il venait déjà préparer celui du mois de Juillet car, disait-il nous sommes habituellement un millier de personnes.

Je fais part à ce prêtre et à Nathanaël de mon intention de prier aux intentions de Nathanaël. Et le prêtre a eu alors la bonne idée de préciser à Nathanaël qu’il pouvait simplement s’unir d’intention à notre prière. Je crois que tous les trois, nous avons dit un Notre Père avec beaucoup de ferveur.

Oubliant complètement les gestes barrières, nous nous sommes serrés chaleureusement la main. Nathanaël nous a vivement remerciés et, visiblement, il est reparti réconforté. Je ne peux l’oublier dans ma prière.

Gabrielle H., SCR

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